L'histoire :
Aïcha Ferrouz parvient à reprendre son poste au capitaine Laurent, avec l’aide de Niklos Koda. Ensemble, ils lui jouent un tour d’illusion qui le déstabilise au point de signer le document de destitution. La voilà donc réintégrée dans ses fonctions par le ministre. Ce dernier lui demande juste une chose : de ne plus utiliser Koda comme agent. Aïcha le retrouve d’ailleurs un peu plus tard afin de lui apprendre qu’elle dirige à nouveau le bureau. Niklos profite de l’occasion pour lui demander une faveur. Il a besoin d’un vieux dossier des archives, celui de Barrio Jésus. Aïcha se demande pourquoi Niklos veut déterrer de vieilles histoires. Koda explique que le moment est venu pour lui de se mesurer à cet homme qui lui ressemble sur bien des aspects. Il sait aussi que leurs routes ne vont plus tarder à se croiser. Koda en est persuadé, Barrio Jésus le retrouvera peut-être même avant lui, si ce n’est pas déjà fait. Peu après, Koda rend visite à Laetitia, l’ancienne maîtresse de Barrio. Il lui demande de le prévenir quand celui-ci reprendra contact avec elle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il fallait bien que ça arrive un jour : les éditions du Lombard annoncent que cet opus sera le dernier des aventures de l’agent-secret-magicien Niklos Koda, imaginées par Jean Dufaux et dessinées par Olivier Grenson. Dans l’album précédent, Niklos récupérait l’ultime savoir de la magie grâce au VIème livre. Il s’agit maintenant pour lui d’affronter un adversaire à sa mesure, Barrio Jésus, son ennemi récurrent dans la plupart des albums. Dufaux développe une fin de série plutôt classique dans lequel on retrouve un Niklos Koda un poil transparent. En effet, dans cette ultime étape, Niklos mène une enquête pour retrouver son ultime ennemi mais c’est plutôt Barrio Jésus qui mène la danse. Le suspense n’est pas vraiment là, aucune difficulté ne vient gêner Koda et celui-ci se laisse porter jusqu’à la fin avec un dénouement sans grande originalité, le principal étant qu'il clôt la série. Olivier Grenson fournit comme à son habitude un dessin à la hauteur, comme pour les précédents albums. Son trait soigné, classique, fluide et dynamique, donne une dimension toute particulière à cette série teintée de magie et d’illusion. Cette fin nous laisse un peu sur notre faim, mais... elle prend aussi soin de laisser une ouverture quant à l’avenir de l’agent magicien.
