L'histoire :
No Song retrouve Monsieur Seko dans un restaurant de Shanghaï. Il lui apprend que Seleni n’est autre que la fille de Niklos Koda. Il lui apprend aussi que la jeune femme est une tisseuse de cordes, une jahali. Pour découvrir qu’elle possédait ce pouvoir, No Song l’a mise à l’épreuve en lui tendant un piège. Seleni cherchait son père dans le quartier nord de la ville, dans le district des 3 familles. Alors qu’elle suivait une nouvelle piste dans une atmosphère pluvieuse, elle sentit une présence dans son dos. C’était un KumDurka, un magicien des ténèbres inféodé. Très vite, elle comprit que pour survivre, elle devait l’affronter. Après quelques échanges, le KumDurka enclencha le processus qui amplifie sa force : il commença à se multiplier et une véritable armée prête au combat se trouvait devant elle. Devant cette magie, Seleni fit de même et se multiplia pour, à son tour, former une armée à son image. Le combat fut sanglant et Seleni en sortit vainqueur. A la suite de cette victoire, Seleni est plus que jamais désireuse de retrouver son père. D’ailleurs, No Song sait où il se trouve prisonnier : chez l’Océan !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après La danse du diable et L’océan, le duo Dufaux/Grenson nous livre un épilogue dans la lignée de ces précédents tomes. La lutte entre magiciens pour entrer en possession du VIème livre est au cœur de l’intrigue. Le personnage de Seleni prend ici une autre dimension et tout laisse à penser que son rôle grandira dans le prochain cycle… Au menu de ce nouvel album, on retrouve toujours les ingrédients qui ont fait le succès de la série ésotérique. Comme à l’accoutumée, Jean Dufaux prend un malin plaisir à livrer une narration ample. Il aime prendre son temps et se montre enclin à développer des envolées lyriques empreintes de fantastique. C’est le style Dufaux : on aime ou on n’aime pas ! Le dessin de Grenson fait a contrario, l’unanimité, par son élégance et son raffinement (les couleurs de Benoît Bekaert y participent fortement). Aussi à l’aise dans les scènes d’action que pour les moments d’échanges verbaux entre protagonistes, il assure le spectacle avec, en point d’orgue, le duel Alahi Mirvic/Niklos Koda dans la jungle luxuriante. Une chose est sûre, les fans de Niklos Koda apprécieront les aventures de leur magicien préféré. Quant aux profanes, nul ne peut le dire…