L'histoire :
Si l'alliance avec les barbares nordiques a permis aux Marches Carmines d'empêcher un coup d'état, la cohabitation avec cette tribu utilisant la magie est de plus en plus difficile. Certains clans des Marches se considèrent même en pays conquis et face aux rebelles, les alliés de toujours semblent continuellement absents. Avant que le pays soit en guerre, le « Crapaud », tuteur princier et dirigeant du pays, décide d'envoyer des ambassadeurs au Saint-Empire afin de savoir comment il doit agir. Hélas, ses appels restent vains et aucun des deux ambassadeurs envoyés ne sont revenus. Le Crapaud demande alors à son ami Sian Loriel, le rider pilotant un robot guerrier, d'aller à la rencontre de l'empereur Otton afin de lui demander de l'aide. Pour être sûr que Otton accepte, Sian se voit confier une chevalière que L'empereur a lui-même offert au Crapaud pour le remercier de services rendus. Sian Loriel part donc sur le champ en direction de l'empire avec Cass, son mécanicien ou « huileux ». Pendant que son amie conduit le chariot à destination, Sian se cache à l'arrière avec son armure de mercenaire. Mais soudain, Cass tombe dans un guet-apens fomenté par des brigands de grands chemins. Ces derniers espèrent bien se réchauffer en s'amusant avec la jeune fille. C'était sans compter sur Sian qui sort de sa cachette et donne une bonne leçon à ses malfrats...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré des enchaînements narratifs abrupts et un dessin parfois un peu gauche, le premier tome était agréable à lire et à découvrir. Or, ce second et dernier tome ne réitère pas cers qualités, en dépit de son univers steampunk mélangeant agréablement médiéval, fantastique et uchronie. En effet, le scénario de ce second opus se perd en dialogues bavards et interminables, rendant l'enjeu principal plus complexe qu'il ne l'est vraiment et également les scènes d'action classiques voire anecdotiques. Qui plus est, l'histoire possède également des incohérences troublantes et gênantes à la fois. Ainsi, alors que dans le tome 1, Sian Loriel doit empêcher coûte que coûte que quelqu'un découvre que Cass est en réalité une fille, ici le mercenaire ne le cache plus et au contraire s'en sert pour arriver à ses fins. Dans le même genre, il est assez étonnant de constater que dans un monde où l'on tue souvent et facilement, les personnages principaux échappent eux systématiquement à ce funeste sort et sont à la place emprisonnés. Côté dessin le résultat est le même que pour l'album précédent : des graphismes maladroits dans l'action, avec des épées qui se plient parfois comme si elle étaient en plastique lorsqu'elles s'entrechoquent... et les décors manquent par moment d'impact. Petite déception pour la conclusion de cette série.
