L'histoire :
Alex marche dans une rue qui ressemble à une catacombe. Des urnes, des tombes et des crânes entreposés sur des étagères à perte de vue. Le jeune homme essaie d’appeler Julie, mais il bute sur des fossoyeurs qui creusent une tombe et le traitent de profanateur. Le Boucher / épicier chez lequel il entre n’a plus de pâtes pour faire place aux morts. Il part, mais dans le bus, à toutes les places, il y a des cercueils, et lorsqu’il entre dans sa chambre, son propre cercueil l’attend… Il se réveille et retrouve Julie devant la villa Pandora, enfin devant son portail délabré et son terrain vide, puisque la villa a été détruite depuis 5 ans. Mais le soir, les deux amis entrent dans la villa qui a repris forme. Marchant au plafond, ils assistent à l’assassinat d’Isadora par Marie-Jeanne et son enterrement dans le jardin. Choqués, ils voient la jeune femme décider de jouer tour à tour le rôle de sa sœur jumelle… Mais que faisaient les mystérieuses jumelles dans cette villa ? Elles semblent être les domestiques des propriétaires, sans cœurs, les Beaussinet d’Artois...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Troisième et dernier tome de cette série qui est partie comme une teen story autour de la nouvelle mode de l’Urbex. Rappelons les principes de cette activité, qui consiste à visiter des lieux désaffectés et à s’y prendre en photo. Pourtant, cela a pris rapidement une tournure fantastique avec des visions du passé et du présent qui se sont imposées aux deux héros. Alex, amoureux de Julie, s’était rendu compte à regret qu’elle était de sa famille. Mais les visions continuent et c’est aujourd’hui l’occasion de boucler la boucle sur cette villa, mais aussi sur les incompréhensions familiales des deux jeunes gens. Dugomier livre un album au scénario intéressant, qui finit bien la série, certes de manière peut-être un peu attendue. Les dessins sont toujours agréables avec une atmosphère inquiétante créée par Clarke qui colore son trait plutôt comique avec des couleurs sombres et met en scène ses personnages dans des angles de vue torturés dans une maison qui, sous certains aspects, rappelle un peu celle d’Amityville. C’est un bon album qui termine bien cette série agréable à lire.