L'histoire :
Violette, 8 ans en CE2, et Albert, 6 ans en CP, sont tous les deux des HPI (pour « Hauts Potentiels Intellectuels ») aux personnalités bien différentes. Tous deux suscitent des questionnements chez leurs parents. Nicolas, psychologue, est chercheur en sciences cognitives et maître de conférences à l’université de Lille. Il s’intéresse aux HPI depuis 2008. Il apprécie peu les idées fausses qui circulent sur les surdoués et l’intelligence. En homme de science, il aime vérifier ce qu’il se dit, ce qu’il dit et se méfie des effets de mode. Il sera le guide de cette BD.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le développement du business autour du QI, l’émergence de théories foireuses de pseudo-experts qui s’expriment à tout va sur les surdoués, le foisonnement de tests bidons sans validité scientifique sur la toile ou même le succès de séries TV dédiées, pas mal d’idées reçues existent sur les HPI. Autant de sources d’anxiété ou de confusion pour les parents qui pensent que leur enfant potentiellement HPI est un extraterrestre ou qu’il va souffrir toute la vie de ce QI hors-norme. il faut savoir que quand on parle de HPI, cela concerne moins de 2,5% de la population. Il est donc important de comprendre ce qu’est un HPI. Nicolas Gauvrit (psychologue, chercheur à l’université de Lille) et Jean-François Marmion (Psychologue) tordent le cou aux idées reçues sur les HPI avec cet ouvrage de vulgarisation scientifique. Avec une certaine rigueur scientifique, les 2 psychologues consacrent une grande partie de cet ouvrage à définir ce qu’est le vaste concept d’intelligence. Cette description réalisée, ils entrent dans le cœur de sujet et donnent des pistes d’accompagnement, des conseils pour comprendre et aider ces enfants. Cet ouvrage accessible à tous, qui a pour principale cible les parents, se veut très rassurant car il démystifie le sujet des HPI, casse les idées reçues sur les difficultés d’intégration dans la société, évoque même les adaptations faites par l’éducation nationale. Les deux auteurs adeptes de sciences cognitives ne peuvent s’empêcher de tacler leurs collègues cliniciens et d’entretenir la guerre de clochers entre ces deux disciplines. Cet ouvrage s’achève en répondant à quelques questions courantes et en donnant d’autres sources d’information ou encore des adresses utiles.