L'histoire :
Il y a 5 ans, le prince charmant a quitté Pauline, du jour au lendemain. Elle venait d’écrire un livre sur leur histoire d’amour : Les descendants. Elle y racontait les aventures d’une jeune fille idéaliste partie en Amérique du Sud sur les traces de ses ancêtres. Elle était persuadée que c’était là-bas qu’elle trouverait le prince charmant. Mais finalement, après plusieurs mois sur la route, et pas le moindre prince, elle avait réalisé qu’il était juste sous son nez depuis des années. Elle s’était dépêchée de rentrer en France pour le retrouver. Ce n’était vraiment pas un conte de fées, ni une comédie romantique, c’était plein de moments d’amour, de complicité, de sexe, d’engueulades, de réconciliations, de voyage, un mariage, des enfants… puis une rupture.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme le dit la chanson : Les histoires d’amour finissent mal, en général. Dans ce roman graphique de 230 pages, Pauline Aubry raconte l’histoire de sa rupture avec son prince charmant, parti du jour au lendemain. Alors qu’elle est au plus mal, son éditeur lui propose de raconter ce qu’elle traverse en écrivant une BD. Dans les 18 mois qui suivent, elle va consigner dans un journal la large palette d’émotions qu’elle éprouve : elle mettra quasiment 5 ans pour réaliser ce livre. De manière théâtrale, elle décrit les différentes étapes du deuil de cette relation ; du choc sidérant de la nouvelle jusqu’à la libération et le retour à la vie réelle, qui n’est plus un conte de fées. Si plusieurs passages sont empreints d’une authentique gravité, le ton de cet album est résolument amusant et plein de dérision. Le prince charmant, après avoir fait souffrir sa dulcinée, va être habilement ridiculisé. A n’en pas douter, cet album a contribué à un travail thérapeutique pour son autrice qui a su transformer la douleur en une énergie créative. Ce roman graphique s’adresse à un très large public et pas exclusivement féminin. Pour écrire ce livre intime, Pauline Aubry s’est nourrie de séries, de clips, d’extraits de films, de photos, etc. dont elle donne les références à la fin de l’album. Graphiquement, le dessin est enlevé, jeté, avec une mise en page dense et variée.