L'histoire :
Du jour au lendemain, et alors qu’il filait le parfait amour avec Vanita, Michel a disparu. L’éléphant se dissimule en fait dans la jungle située au bas de la tour Bambell, à cause d’une terrible infection cutanée sur son visage. Son seul espoir se trouve dans une plante. Mais pour l’obtenir, il doit donner de l’argent aux chimpanzés situés dans les étages. Après plusieurs mois d’absence, Jarrow est de retour dans la cité. Revenu en montgolfière d’un long périple, il s’acquitte des nombreux formulaires et retrouve son vieil ami Joe. Ensembles, ils partent récupérer plusieurs caisses ramenées par l’exilé temporaire. Jarrow n’a pas le temps de signer la décharge pour prendre ses affaires, que Tigerman fait son apparition. Suivi d’un photographe et d’un journaliste, il inspecte des caisses nouvellement débarquées et en détruit une. A l’intérieur, se trouvent des émigrés. Le prétendu super héros de la cité se met à frapper ces pauvres gens, en prenant de drôles de postures. Il faut bien qu’il ait l’air de répandre la justice dans les journaux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsqu’en avril 2007 le projet Cité 14 est initialement paru, cette BD est immédiatement sortie du lot par son approche. A intervalle régulier et rapproché, de courts albums souples racontaient les mésaventures de Michel, un éléphant au passé mystérieux, dans une grande cité. Suite à un bel imbroglio, la série a transité de l’éditeur suisse Paquet chez les Humanoïdes Associés. Les premiers opus ont donc été réédités par tranches de 3, dans un nouveau format, plus grand et relié. La seconde saison peut donc enfin débuter ! On y retrouve avec bonheur la pléiade de personnages mis en place précédemment. Michel l’éléphant est malade, Vanita déprime, Tigerman frappe des émigrés. Pierre Gabus a une fois encore concocté un très bon récit. On suit avec un véritable plaisir les péripéties et les rebondissements, d’autant plus que l’on en apprend plus sur la mystérieuse Belinda et son rapport avec McKeagh. L’album est toujours illustré par Romuald Reutimann. Son trait à la plume fait toujours des merveilles et l’auteur s’approprie les personnages zoomorphiques avec une grande facilité. Un début de saison qui convaincra tout ceux qui ont apprécié la première !