L'histoire :
Après dix années passées en dehors de la Chine, Sean Wu se rend à l’enterrement de son père, Xia Wu. Il assiste a une cérémonie dans la plus pure tradition chinoise. Voilà donc dix ans que Sean n’avait pas revu son père. Or il y a deux mois, celui-ci avait resurgi dans sa vie pour se faire aussitôt fait assassiner. Cet évènement devient le déclencheur qui va conduire Sean à comprendre ce qui est arrivé à son père et surtout, chercher qui l’a assassiné. Sean se remémore la dernière fois qu’il a vu son père dans ce restaurant. Les dernières paroles qu’il a dites, puis le moment où quelque chose est apparu dans la rue, avant que les balles ne pleuvent. Sean se souvient de cette fusillade perpétrée par un homme étrange aux yeux flamboyant derrière un masque. Avec l’aide de Lyn, une jeune femme arrivée avec son père, il était parvenu à s’échapper à bord d’une voiture. A bord, son père agonisant lui avait tendu une mystérieuse clé avant de faillir définitivement, alors que Sean tentait de lui parler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Humanoïdes associés importent de l'empire du milieu une grande aventure prévue en deux tomes, d’après le best-seller The Daomu Journal de Kennedy Xu. Cette aventure fantastique plonge le lecteur au cœur de la tradition chinoise des pilleurs de tombes, mais aussi dans l’univers effrayant et occulte des superstitions chinoises. L’adaptation en BD est composée par Colin Johnson associé au dessin par Ken Chou. Ensemble, ils proposent une première partie facile d'accès et déjà bien dense : plus de 130 pages. A la suite du héros Sean Wu, on découvre l’univers mystérieux et effrayant de la famille des Daomu, ces pilleurs de tombes chinois. Récipiendaire d'un héritage bien lourd, le héros se lance dans une quête initiatique, dont le but est de comprendre ce qui a tué son père. Le dessin de Ken Chou se veut hyper réaliste, parfois proche de la photographie pour les décors. Il laisse cependant une certaine marge de manœuvre quand à la physionomie des personnages. Graphiquement, certains d'entre eux comme Lyn se rapprochent du style manga. Cependant, c’est plutôt le registre du comics qu'évoquent les mises en scène, tant dans le cadrage que le découpage. Ken Chou se laisse une liberté totale pour la construction de ses planches. Cette histoire démarre plutôt bien, l’intrigue est à la hauteur, laissant en suspend moult questions qui trouveront sûrement réponse dans la seconde partie à venir (rapidement).