L'histoire :
Elias est le roi d’un peuple de guerriers assoiffés de guerre et de sang. Son royaume s’étend aussi loin que ses victoires le mènent. Un jour, il décide de s’emparer du pouvoir des sorciers. Il part alors aux confins des terres habitées, pour faire le siège de la tour de Melchior, l’un des plus puissant d’entre eux. Les semaines passent, les armées d’Elias sont épuisées, décimées et démotivées. Les forces ennemies n’ont même pas été affaiblies, elles paraissent invincibles. Elias décide de s’occuper en personne de Melchior. A l’aide d’un sortilège, il pénètre dans la tour maudite. Mais le sorcier le maîtrise en un tour de magie et lui dérobe une des 32 tablettes composant le jeu des corps célestes. Chacune d’entres elles donne un pouvoir magique à son possesseur et accorde au propriétaire de l’ensemble du jeu la possibilité de changer son destin. Melchior disparaît alors en lançant une malédiction sur Elias : il échange son corps et son visage contre celui du roi vaincu. Ce dernier n’aura alors de cesse de retrouver Melchior, ou de réunir les 32 tablettes, pour retrouver son apparence…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En réunissant des tablettes d’un jeu magique, le commun des mortels deviendra immortel. En voila une alléchante raison de partir en quête ! On connaît pas mal de héros qui s’engageraient dans la course, si ils avaient une place dans Elias le Maudit : Dragon Ball, Lanfeust... Heureusement, le scénariste apporte quelques finesses qui sortent Elias du magma informe ou croupissent bon nombre de héros standards. Ainsi nous n’assistons pas au sempiternel affrontement du bien et du mal. Deux individus apparemment tout aussi abjects l’un que l’autre, vont se disputer la possession du Pouvoir. Les personnages secondaires ne manquent pas d’intérêt : une sorte d’elfe se fait passer pour un homme pour des raisons encore inconnues, une femme médecin est sans cesse repoussée par un Elias (autre particularité de notre maudit) qui n’est pas obsédé par la chose… Outre des qualités de dynamisme de plus en plus partagé dans les productions actuelles, le dessin ne brille pas par son originalité. Elias changera peut-être sa destinée, il ne changera pas, en tout cas, le cours de l’histoire de la BD.