L'histoire :
Grégoire et sa famille viennent d’emménager dans une nouvelle maison située tout contre une collégiale. Voilà une perspective bien peu réjouissante pour un petit garçon… Pourtant, sous une latte du plancher, Grégoire a trouvé un talisman qui l’a fait accéder à un monde parallèle moyenâgeux. Il y a trouvé plein d’amis fantastiques, dont Phidias la gargouille, ainsi que tous ses proches, incarnant des personnages aux intentions bénéfiques ou maléfiques. Ainsi, sa tante Agathe complote avec des monstres, dont le chef, le mage noir, est son professeur d’histoire dans la réalité ! Lors d’une visite guidée de la collégiale, ce dernier leur apprend, avec un sourire en coin démoniaque, que le bâtiment a été détruit en 1694 avant d’être rebâti. A l’annonce de cette nouvelle, Grégoire s’empresse de retourner dans son monde fabuleux pour prévenir ses amis vivants justement en 1694 ! Mais ses derniers ont d’autres soucis en tête : le chat-muse, l’animal qui permet d’accéder à la dernière porte du monde merveilleux, a disparu ! Les sbires du mage noir le recherchent activement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome de cette série pour enfants s’était révélé une très agréable surprise, aussi bien pour les jeunes que pour les plus grands ! Autant dire que cette suite était très attendue. Pourtant, dès le début de ce nouvel épisode, quelle déception ! Pourquoi le dessinateur Jung Etienne a-t-il abandonné son crayon au profit de Sylvio Camboni, dessinateur italien issu des studios Disney ? Certes, Camboni imite de son mieux le style graphique mis en Place par son prédécesseur, mais le résultat n’a strictement rien à voir ! Ce second tome n’est pas visuellement raté mais il a tout de même moins de classe que le premier. En ne dessinant quasiment aucun contour, J. Etienne nous emmenait dans un monde à la fois novateur et féerique. Le duo Camboni et Christelle Moulart colorise les bordures dans des tonalités chromatiques proches des remplissages, et le dessin se fait plus pâteux, plus… Disney. Et comme une mauvaise nouvelle arrive rarement seule, ce changement de dessinateur s’appuie sur un scénario de Denis-Pierre Filippi bien moins inspiré. Beaucoup de bavardage pour une intrigue inutilement complexe et bien moins entraînante que sur le premier volume.
