L'histoire :
L’inspecteur de police Jason Ash s’est presque totalement remis de son expérience post mortem. A la Nouvelle Orléans, en compagnie de sa co-équipière Reyna, il poursuit son enquête sur « le marchand se sable », un maniaque qui enlève les petites filles. Mais depuis sa résurrection, quelque chose en lui a changé. Il parvient notamment à décrypter immédiatement un message en langue angélique écrit en lettres de sang sur les murs de la chambre de la dernière victime. Le mystère s’épaissit un peu plus après la datation au carbone 14 du médaillon que portait un mystérieux cadavre retrouvé crucifié à l’envers. Selon l’ordinateur, l’objet date de plus de 250 millions d’années… Jason est alors contacté par un curieux personnage se faisant appeler Mr Jones, entouré d’une troupe de « men in black », le Quorum. Présenté comme l’envoyé de Dieu en personne, Jones lui révèle qu’il partage désormais le grand secret de l’au-delà et qu’il est devenu un des acteurs d’une lutte titanesque et éternelle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le plus pur style hollywoodien, Thomas Fenton et Jamal Igle poursuivent le déroulement de leur thriller mystique. Dans la même veine que sur le premier tome, cette suite est efficace et rythmé, bien que toujours assez convenue. Le scénario de départ ne brille guère pour son originalité : une fois de plus, les anges du paradis et les démons de l’enfer prennent la terre comme terrain de jeu pour se faire la gueguerre. Ce synopsis archi-rebattu s’appuyant sur nos bonnes vieilles bases judéo-chrétiennes est pourtant traité avec un tel rythme, un tel suspens et des effets visuels si remarquables qu’on se laisse volontiers séduire. Le duo d’auteurs n’a plus grand-chose à apprendre dans le genre horreur. On pense bien sûr au film Seven, ou aux séries BD L’ennemi, Paradis perdu, Anges, L’empreinte de Satan… Graphiquement, le coup de crayon réaliste de Jamal Iggle alterne des cases magnifiques et des passages moins précis. On a parfois du mal à reconnaître le héros d’une case à l’autre, en fonction de l’angle de dessin. Néanmoins, cela ne suffit pas pour gâcher le plaisir qu’on tire de ce divertissement de fort bonne facture…