L'histoire :
Dans un monde fantastique, alors qu’il vient d’abattre un gibier, Moskip trouve un petit enfant aux pieds de sa mère totalement calcinée. Ne pouvant avoir de bébé avec sa femme, il prend aussitôt la décision de l’adopter. Des années plus tard, le petit Laith est devenu un adolescent vif et enjoué, parfaitement intégré à la communauté. Mais le garçon souffre d’un mal dont ses parents n’ont jamais parlé à personne. Par temps d’orage, il est pris d’un mal intolérable. Il arrive même que des éclairs jaillissent alors de lui ! Le général d’un pays voisin finit par entendre parler de cet étrange gamin, et voit en lui une arme potentielle pour se débarrasser de ses ennemis avec qui il est constamment en guerre. Il part en expédition, brûle le village et en tue tous les habitants, hormis un groupe de jeunes enfants dont Laith, qui réussit à s’enfuir. Peu après, le médecin en chef du pays voisin ennemi, Finhras, arrive sur les lieux. Lui aussi connaît l’existence du phénomène. Mais contrairement aux autres, il semble savoir parfaitement de quel mal souffre le petit. Ou plutôt, de quel pouvoir il dispose…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Manuel Bichebois est bien avare en informations ! Après un premier tome dense, présentant les personnages et leurs rôles, force nous est de constater qu’il fait du sur place. Cherche t-il à délayer son histoire ? Ce second tome se concentre uniquement sur la fuite de Laith face à des ennemis déterminés. Nous n’en saurons pas plus pour le moment sur les raisons de ses crises incroyables. Dommage. Cette histoire est cependant très plaisante à lire, et il ne reste qu’à attendre le prochain tome pour que les choses bougent un peu. Car le dessin de Didier Poli est toujours aussi exceptionnel, surtout quand on sait que l’enfant de l’orage est sa première série. Il semble avoir tiré pleinement profit de ses expériences dans l’animation (Tarzan, Kuzco, …). Dans un découpage classique du début à la fin, il donne vie à des scènes d’action parfaitement rythmées. Ses cadrages changent constamment d’angles. Il se débrouille également parfaitement avec la colorisation informatique de ses planches, créant une véritable ambiance visuelle tout au long de ces pages. Vivement que l’on en sache un peu plus !