L'histoire :
Au Mexique, le catch, renommé là-bas la « lucha libre » est une véritable religion. Quoi de plus logique, donc que les enfants en soient fervents ! C’est le cas de Melindez, six ans et demi, qui ne peut s’empêcher de vivre sa passion au grand jour et de faire subir à ses proches nombre de catastrophes. Le petit garçon multiplie les entraînements. Cactus et meubles en font les frais… mais parfois ce sont eux qui s’en sortent, en jouant plus d’un tour à cet apprenti luchador ! Ses amis, Lupe et Aquilito, ainsi que son grand frère Ricardo, essaient quelquefois de jouer avec lui, mais cela ne se passe jamais comme prévu. Surtout que Melindez a beau être volontaire, il n’est guère courageux et surtout pas téméraire. Il ne s’avère également pas très doué dans la discipline pour laquelle il voue un véritable culte : son mannequin d’entrainement réussit même à le battre ! Cela fait enrager Melindez, qui punit alors cet adversaire de tissus et de matériaux divers. Le chemin est long, âpre et difficile pour ce petit garçon. Mais néanmoins, il est sûr et certain de devenir à terme, un vrai luchador, comme ses idoles !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Les Luchadores Five, Tequila et les Tikitis, voici une autre série du recueil Lucha Libre enfin disponible au format franco-belge. Les Luchadoritos sont (une fois de plus) scénarisés par Jerry Frissen, le scénariste belge à qui l’on doit la formidable série Les zombies qui ont mangé le monde. Celui-ci nous propose de suivre les aventures de Melindez, un petit garçon de 6 ans et demi, qui voue un véritable culte à la lucha libre, à travers des gags en une planche. Fonceur mais peu courageux, le garçonnet saura provoquer le rire, d’autant que sa mauvaise foi et sa maladresse multiplient les accidents. Pour illustrer l’ensemble, Hervé Tanquerelle, le dessinateur des Legs de l’alchimiste (surprise !) s’essaie à l’exercice du strip avec succès. Son trait fin est parfaitement reconnaissable et sa mise en couleurs parfaite. Le dynamisme de son dessin rend parfaitement justice au scénario de Frissen qui, parfois, est totalement muet de texte. Amusant, à l’attention d’un large public !