L'histoire :
Au cœur du royaume des Sept Marches, sur les terres maudites que l’on nomme Dawnhills, se prépare un attentat contre l’une des mines de Lord Stubborn. L’attaque est perpétrée par un petit groupe de Bounlayie, des autochtones, qui revendiquent les terres des marées. Après avoir volé un tracteur, ils pénètrent dans l’usine et explosent l’engin contre la tour principale. Fuyant à travers les marécages, le groupe de guerriers se fait rattraper par une patrouille qui est menée par le fils du Lord, le jeune noble Lohris. Les guerriers sont des Berserkers : ils ont la particularité d’être invincibles au combat. Qu’à cela ne tienne, Lohris se lance à l’assaut ! Dans son combat, rude, contre un des guerriers, Lohris tue le Berserker grâce à son poignard de titane. Les autres guerriers, cachés, sont surpris par la mort de leur ami. Les humains des Dawnhills auraient donc certains pouvoirs cachés leur donnant l’avantage dans certaines situations ? De retour à la mine, Lohris tente de porter secours aux survivants de l’attentat. La mine, elle, n’est plus en état de fournir le métal nécessaire à la Guilde des Métaux. Les conséquences politiques peuvent être catastrophiques et la Guilde peut enlever les privilèges au Lord Stubborn et à sa famille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lylian, Nori et Dune signent ici le premier opus d’une série de « steam-fantaisy » (un univers de fantaisy dans lequel la ressource énergétique majeure est la vapeur) fort prometteuse. Lohris des Dawnhills se compose de 4 chapitres, un découpage idéal pour présenter l’histoire. Il s’agit d’une histoire de famille, avant tout, de femmes, d’hommes, de trahison, d’amour, le tout rassemblé dans un univers de secrets métalliques que seules les femmes connaissent. A cela, on ajoute la chevalerie et des guerriers valeureux qui sortent de l’ombre, plongeant au cœur de la bataille et l’on obtient une très bonne histoire, un scénario réussi et écrit par Lylian et Nori. Le dessin se compose d’un trait légèrement travaillé, qui nous laisse parfois sur notre faim, avec un manque de détails des paysages. En revanche, une ambiance particulière découle de l’utilisation du noir et blanc. Cela surprend en début de lecture, mais prend tout son sens après plusieurs pages lues. à la croisée des histoires chevaleresques et de la science-fiction, Lohris des Dawnhills ne décevra pas les fans de ces deux genres.