L'histoire :
Rabah a convaincu les hommes de Soledad, dite l’andalouse, de se mutiner contre cette dernière. Il reproche à la chef des pirates de vouloir les entrainer dans une nouvelle aventure qui ne leur rapportera rien. Mais l’andalouse explique à ses hommes que le prisonnier aveugle qu’ils ont capturé doit les conduire sur une île où poussent les diamants et les pierres précieuses sur des arbres d’or. Pour les convaincre, elle leur expose que si le prisonnier n’était pas si important, le régent n’aurait pas envoyé à leur poursuite le vizir Nizan et le cruel Nourdine. Seulement, cette nouvelle expédition demande de la préparation et les caisses du vaisseau pirate sont désespérément vides. Soledad fait escale sur la terre ferme mais ne trouvent personne qui accepte de lui faire crédit. Elle décide donc de cambrioler Caftâr, un richissime commerçant. Pour arriver à ses fins, elle utilise une nouvelle fois ses pouvoirs magiques.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’héroïne pirate Soledad est de plus en plus au contact du fantastique. Plus il avance et moins le récit devient crédible. Autant on pouvait apprécier la présence d’un côté fantastique qui donnait à cette histoire de pirates une dimension narrative intéressante, autant l’utilisation de ce procédé devient ridicule. Aujourd’hui, Sylviane Corgiat, en mal d’inspiration, entraîne son héroïne sur la voie d’une île où poussent diamants et pierres précieuses… On dirait le mauvais rêve d’une adolescente trop fleurs bleue, s’inventant de mauvais drames de pirates et de jeune femme seule et sexy au milieu d’une troupe d’hommes « testostéronés ». De même, le dessin est souvent approximatif et semble trop vite exécuté, comme si Christelle Pécout n’était elle-même pas convaincue de ce qu’elle dessine. Bref, on sauve difficilement Soledad de ce naufrage. Dommage, on aurait pu espérer nettement mieux à la lecture des tomes précédents…