L'histoire :
- Le guêpier : Le jeune Stéphane Clément retrouve son ami Yves avec lequel il a minutieusement préparé un mauvais coup. En effet, ils doivent braquer la bijouterie Rousel afin de leur voler leur liquide. Stéphane pénètre dans la boutique au moment de la fermeture et prend en otage l'employé et le patron. Pendant ce temps, Yves passe par l'arrière de la boutique afin de récupérer l'argent…
- A l'est de Karakulak : Stéphane et Alice se trouvent à Istanbul, en Turquie. Ils marchent tranquillement sur le pont Galata qui relie les deux parties du quartier européen, quand soudain un homme poursuivi par deux autres individus les bouscule. Il finit par se faire attraper sous les yeux surpris de Stéphane et d'Alice. Un troisième homme a minutieusement observé la scène. Il a ainsi remarqué le petit manège qui vient de se passer...
- Le repère de Kolstov : Stéphane et Alice sont à bord d'un bus qui les conduit vers l'Iran. Ils arrivent au poste de douane Turc afin de franchir la frontière. C'est à ce moment que Stéphane choisit de dire la vérité au chauffeur à propos de son problème de passeport. Celui-ci essaie donc de le faire passer en douce, au nez et à la barbe des douaniers Turcs. Le stratagème fonctionne mais il reste encore la douane Iranienne à franchir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Humanoïdes associés rééditent ici la version originale en noir et blanc des 3 premières aventures du héros de Daniel Ceppi, Stéphane Clément. Maintes fois rééditées en couleurs, ces trois premières aventures (Le guêpier, A l'est de Karakulak, Le repaire de Kolstov) commençaient en effet à être introuvables dans leurs versions originales. Voilà sûrement une bonne occasion de découvrir ou redécouvrir la série de Ceppi à son commencement. Le style a marqué son époque : on sort ici de la bande dessinée traditionnelle pour entrer dans un nouveau registre, plus adulte et contemporain. L'histoire n'en demeure pas moins de la fiction bien sûr. Ici, on a à faire à un héros somme toute très ordinaire, à qui le destin joue un sale tour. En effet, le héros plonge dans une spirale infernale de mauvais concours de circonstances, qui vont le conduire à vivre de palpitantes aventures. Ses pérégrinations le conduisent à effectuer une fuite en avant, jusque dans les contrées les plus sauvages de l'Asie mineure. Le trait de dessin réaliste de Ceppi ajoute au crédit de l'histoire, les décors sont variés et précis et le noir et blanc renforce ici la gravité de l'aventure. Voilà donc une bonne histoire, au dessin surprenant, dont l'intrigue tient le lecteur en haleine jusqu'au terme de l'album. Vivement la suite...
