parution 01 février 2008  éditeur Les Humanoïdes Associés  Public ado / adulte  Mots clés Conte - Féerie / Fantastique - Etrange

Tir Nan Og T2

L'héritage

Stephen est l’objet d’enjeux qui le dépassent. Il est sans cesse poursuivi par des êtres menaçants et le piège se referme… le mystère qui l’entoure est toujours aussi épais et l’histoire peine à débuter.


 Tir Nan Og T2 : L'héritage (0), bd chez Les Humanoïdes Associés de de Cock, Colin
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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©Les Humanoïdes Associés édition 2008

L'histoire :

Dans le royaume féérique de Tir Nan Og, la princesse Arawen tente d’intercéder auprès de son roi pour le retour à Tir Nan Og de son mari Thomas, exilé chez les humains. Mais le roi, influencé par le propre cousin d’Arawen, lui refuse cette faveur, évoquant l’ancienne faute de Thomas qui l’avait fait condamner. Caitlin, cousin et compagnon d’Arawen, décide alors de partir, illégalement, pour le monde des hommes. Tous deux évoquent la catastrophe, mystérieuse, qui surviendrait si Stephen tombait aux mains des Tecknées, leurs adversaires. A New York, Caitlin retrouve Gareth et ses amis, et Jenny prend conscience du caractère magique de son médaillon, légué par sa mère. Pendant ce temps, Stephen va de surprise en surprise et de mystère en mystère : alors que Thomas l’avait retrouvé et s’apprêtait à lui parler, Stephen le voit se faire attaquer par une ombre sortie d’un miroir et, prenant peur, s’enfuit en le laissant pour mort. Cherchant ensuite à retrouver ses amis, Stephen se sent irrésistiblement attiré par une maison et par le jeune garçon qui y vit, Adam.

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Dans la continuité du tome 1 de Tir Nan Og, l’Héritage introduit de nouveaux personnages et évoque de plus en plus souvent les enjeux cataclysmiques qui sont liés au personnage de Stephen. Mais le lecteur reste sur sa faim, quant à d’éventuelles explications sur les motivations des uns et des autres, et on ferme finalement le volume en ayant juste bien compris qui était gentil et qui était méchant. À force de tant de mystères, Fabrice Colin se risque à démobiliser ses lecteurs, alors que l’idée de mixer les deux mondes semblait un terreau fertile. Le premier tome présentait pourtant beaucoup d’aspects scénaristiques intéressants, même si assez classiques. Le dessin, quant à lui, reste élégant et recherché, avec toujours une touche « manga » assez étonnante et dont la simplicité du graphisme est indéniablement relevée par la belle palette de couleurs. En conclusion, on attend désormais du tome 3 qu’il éclaircisse nos lanternes pour qu’on puisse plonger avec plus de délices dans le beau monde de Tir Nan Og.
Charlotte Guérin / Note : 3/6 (d.3 / s.3)

voir la fiche officielle ISBN 9782731619751

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  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

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  • dessin Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

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Ce qu'un autre en pense sur la planète BD :

Si Soleil a dédié une collection entière aux mythes et légendes venues d’Armorique, il n’est pas le seul éditeur à s’intéresser au créneau porteur de la celticité. Avec Tir Nan Og, les Humanoïdes Associés proposent un titre plus adulte – que l’habituelle fantasy – entremêlant la légende et l’Histoire. Le décor choisi est celui de la grande émigration irlandaise causée par la famine et la misère qui gangrénèrent leur terre d’origine au XIXème siècle. Après avoir passé les filets d’Ellis Island, le point d’arrivée était New York, la ville qui, au tournant du siècle, prenait déjà les allures de celle que l’on surnomme « la Grosse Pomme ». Nouveau départ mais aussi transplant d’un bagage culturel conséquent. Voilà pour le décor. Côté fiction, le lecteur rencontre au début quelques difficultés à saisir là où l’on souhaite l’amener. Des personnages passent sans s’attarder de même que les narrateurs changent. Puis l’on comprend enfin : l’histoire sera celle d’un groupe d’orphelins – d’origine irlandaise donc – livré à lui-même, au cœur de cette jungle urbaine. L’un des garçons possède notamment la faculté rare de voir « ce qui n’appartient qu’aux êtres de lumière… ». En dépit d’une pagination raisonnable, ce premier tome d’exposition s’avère riche et réclame une attention soutenue. L’esprit n’a cependant guère l’envie de vagabonder car le graphisme suffit à le capter. Le crayonné, maintes fois parachevé, préserve à l’image tout son mouvement et les dominantes noire et or habillent sobrement l’ensemble. L’ambiance est bonne, la lecture se fait d’un trait. Reste la couverture qui, bien que fidèle, péjore un rien l’album. Terne et sans grand attrait, il serait dommage que le public passe à côté d’un titre qui vaut bien plus qu’il n’y apparaît. A suivre…