L'histoire :
Dans le royaume féérique de Tir Nan Og, la princesse Arawen tente d’intercéder auprès de son roi pour le retour à Tir Nan Og de son mari Thomas, exilé chez les humains. Mais le roi, influencé par le propre cousin d’Arawen, lui refuse cette faveur, évoquant l’ancienne faute de Thomas qui l’avait fait condamner. Caitlin, cousin et compagnon d’Arawen, décide alors de partir, illégalement, pour le monde des hommes. Tous deux évoquent la catastrophe, mystérieuse, qui surviendrait si Stephen tombait aux mains des Tecknées, leurs adversaires. A New York, Caitlin retrouve Gareth et ses amis, et Jenny prend conscience du caractère magique de son médaillon, légué par sa mère. Pendant ce temps, Stephen va de surprise en surprise et de mystère en mystère : alors que Thomas l’avait retrouvé et s’apprêtait à lui parler, Stephen le voit se faire attaquer par une ombre sortie d’un miroir et, prenant peur, s’enfuit en le laissant pour mort. Cherchant ensuite à retrouver ses amis, Stephen se sent irrésistiblement attiré par une maison et par le jeune garçon qui y vit, Adam.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la continuité du tome 1 de Tir Nan Og, l’Héritage introduit de nouveaux personnages et évoque de plus en plus souvent les enjeux cataclysmiques qui sont liés au personnage de Stephen. Mais le lecteur reste sur sa faim, quant à d’éventuelles explications sur les motivations des uns et des autres, et on ferme finalement le volume en ayant juste bien compris qui était gentil et qui était méchant. À force de tant de mystères, Fabrice Colin se risque à démobiliser ses lecteurs, alors que l’idée de mixer les deux mondes semblait un terreau fertile. Le premier tome présentait pourtant beaucoup d’aspects scénaristiques intéressants, même si assez classiques. Le dessin, quant à lui, reste élégant et recherché, avec toujours une touche « manga » assez étonnante et dont la simplicité du graphisme est indéniablement relevée par la belle palette de couleurs. En conclusion, on attend désormais du tome 3 qu’il éclaircisse nos lanternes pour qu’on puisse plonger avec plus de délices dans le beau monde de Tir Nan Og.
Charlotte Guérin / Note : 3/6 (d.3 / s.3)