L'histoire :
C’est l’été ! Les vacanciers affluent en masse au camping du Dauphin vert. A l’accueil, nombreux sont les hommes qui demandent une place à côté de l’emplacement n°69 ! Car sur ce numéro mythique, se trouve la tente de Bernadette, une habituée qui n’est certes pas un canon de beauté, mais qui dit toujours oui. Quitte à enchainer les prestations de bon matin à un rythme élevé. « Bernadette, quel boudin, mais qu’est-ce qu’elle baise bien ! » Tout le monde l’aime bien, Bernadette, même les copines. Même la sage Nadine, toujours vierge à 30 balais. Cette année, Bernadette a d’ailleurs décidé de l’aider à perdre sa virginité. En attendant le grand concours de bites du soir, elle décide de tenir le stand de glaces pour inciter tout le monde à lécher et à sucer. Vient alors l’heure de l’animation tant attendue : huit candidats défilent en exhibant leur chibre sur scène entre deux rideaux. Le public vote pour la plus belle bite et le gagnant remportera la somme de 100 euros. Si Bernadette connait bien les 7 premiers candidats, elle est stupéfaite par la monstrueuse bite n°8, inconnue de ses fichiers…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ah c’est fin… Dans cette histoire de cul et d’humour, sans prétention et en noir et blanc, El Don Guillermo (sans doute un pseudo) s’amuse comme un petit fou sur l’air de : l’été dans un camping, tout le monde ne pense qu’à la baise. Pour mener les débats, l’auteur utilise Bernadette, un boudin trop sympa et trop chaudasse, ce qui fait que tout le monde l’aime. Les gros queutards, les homos refoulés, les puceaux, les adeptes de pratiques iconoclastes… chaque campeur y trouve son compte. Et la plupart découvrira aussi, en ce bel été, une nouvelle voie de plaisir. Avec ce huitième opus de la collection BD CUL des Requins marteaux, ne cherchez pas plus loin qu’un pur moment de détente débridée. Les amateurs de belles courbes aguichantes, qui trouvent leur pied à travers la frange érotique du 9ème art, seront certes déçus, car le dessin est humoristique, rapide et stylisé. Mais l’ouvrage donne envie de sucer des glaces. Et rien que ça, c’est peut-être un détail pour vous, mais ça veut dire beaucoup.
