L'histoire :
L’été, Bernadette s’occupe de mettre une « chaude » ambiance au camping du dauphin vert… Mais l’hiver, c’est à la station de ski du Pingouin bleu que cette nymphomane décomplexée s’occupe des essayages, fartages et autre dépucelages en série. Pour l’heure, elle se fume un petit pétard dans un transat, en se faisant bronzer les seins, en attendant l’arrivée du bus qui amène la nouvelle promotion de vacanciers. A la descente du bus, elle reconnait Nadine et Marco, dont le couple aurait bien besoin d’un peu de fantaisie, afin de renouer avec le piquant des débuts. D’ailleurs, dès que Marco se pointe à la boutique de Bernadette pour essayer ses chaussures de ski, Bernadette l’emmène dans l’arrière-boutique pour lui faire pénétrer autre chose que des chaussures, mais tout de même prendre son pied. Un de ses fantasmes vient de se réaliser : faire l’amour à un homme en collants. Cela mérite bien un petit joint. Or voilà t-y pas que Nadine toque au carreau… Vite, Marco et Bernadette ré-enfilent leurs combinaisons de ski. Or dans la précipitation, ils inversent. Nadine est étonnée de voir son homme en combinaison rose… ça ferait pas un peu pédé, cette couleur, pour un homme ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après ses vacances au camping, dans la tradition du film culte les Bronzés, Bernadette se décline aux sports d’hiver. On prend donc les même et on recommence dans cette 22ème BD Cul des requins marteaux, pour des parties de gaudrioles sans frontière, sans scrupule et sans limite, combinées aux combinaisons fluos, aux stalactites de glace employés pour des usages pénétrants, au baume à lèvre lubrifiant et aux substances naturelles pour le fartage. Bref, avec Bernadette y’a toujours tout ski faut. Notre héroïne aux seins pointus et à la quéquette touffue s’emploie à mettre du piment dans les couples qui partent en dérapage et elle y met du cœur. Jamais complexée pour passer à l’acte (la position inverse du chasse-neige, en somme), elle n’est jamais rassasiée non plus une fois l’acte assouvi. Elle est aidée en ce sens par un moniteur suédois bisexuel, par des jumelles hollandaises amatrices de bondage et par la propension de Fifi à pratiquer l’onanisme en milieu naturel… El Don Guillermo colorise le tout en aplats de bichromies roses et vertes, et il dessine cette histoire à l’aide de sa griffe stylisée qui ne s’embarrasse guère des proportions et s’amuse beaucoup des positions. Imaginez tout ce qu’il est possible de faire sur un télésiège, dans une télécabine, avec un tire-fesse (au sens strict, mais pas au sens propre…), dans un sauna (le jeu de la biscotte vaut le détour !), ou encore façon fondue savoyarde, avec des fils partout, mais pas vraiment de fromage. Snow, sex and sun.
