L'histoire :
Une petite chatte rousse termine de prendre sa douche dans son appartement, lorsque la sonnette d’entrée retentit. Elle va ouvrir avec une serviette autour du corps : ce sont les réparateurs de la télé. Elle les conduit donc dans sa chambre, où se trouve la télé. Tandis qu’ils se penchent sur le poste, elle se met à quatre pattes sur son lit pour « chercher un truc ». Sa serviette tombe juste avant que l’un des réparateurs ne trouve le concombre qu’elle cherchait. La sonnette retentit à nouveau. C’est Ulla, l’infirmière grenouille, avec son thermomètre géant. La chatte et la grenouille s’isolent dans la chambre pour se prendre la température. Une fois cela terminé, elles proposent l’apéro aux réparateurs télé. La chatte en profite pour verser en cachette le plein contenu d’une fiole de liquide aphrodisiaque dans le cocktail destiné au plus athlétique des deux réparateurs. Mais pas de bol, c’est l’autre qui l’ingurgite. Aussitôt, les poils de son torse se développent, une grosse bosse bombe sous son pantalon et il a très chaud. La grenouille l’emmène se déshabiller dans la chambre, tandis que le réparateur et la chatte se mettent à faire de la pâte à crêpes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quand une nouvelle BD cul pointe le bout de son gland, on se frotte les mains, on affiche un large sourire et on rentre la tête dans les épaules en chantant : chic chic chic ! Pour ce 8ème opus, c’est la surprenante Anouk Ricard qui s’y colle, avec le même dessin zoomorphique naïf que pour ses productions jeunesse. Même pas grave, car le concept des BD cul est justement d’aborder la pornographie sans tabou, mais à travers un prisme artistique décalé et/ou caricatural. Donc oui, Anouk elle nique. Avec Planplan culcul, elle propose un délire régressif et porno-tendre, où les personnages mignons et nigauds vivent sans aucune pensée néfaste, juste pour le plaisir d’avoir un maximum de relations sexuelles, avec une obsession plus que juvénile pour cela. Tout commence comme le plus basique des films pornos : des réparateurs sexys débarquent chez une nympho aux désirs explicites. Tout s’enchaine sur le même mode : s’agrègent des pompiers, une infirmière, des policiers… On se croirait chez les Village People ! Il y a même Mireille Mathieu et des extraterrestres ! Tout ce joyeux petit monde fornique à tout va, au sein d’une longue intrigue linéaire et ultra-primaire. Or c’est tellement débile et facile à lire, qu’on tourne les pages en se demandant ce qu’on va bien pouvoir trouver d’encore plus débile à la page d’après. Notez enfin qu’en couverture, deux zones comportent de l’encre à gratter masquant ce qu’il y a dessous. Bien se laver les mains après usage.