L'histoire :
Au City Game, Mirador tente de convaincre Kid Paddle de participer au concours qu'il organise. Celui qui fera le meilleur score à Barbarian the return, le dernier jeu mettant en scène le petit barbare, remportera le concours. Avant de prendre sa décision, Kid demande ce que remportera le vainqueur... mais Mirador refuse de lui répondre, car la récompense est une surprise. Craignant de remporter un décapsuleur au final, Kid s'apprête à refuser de concourir. Big Bang lui explique alors que la récompense doit forcément être quelque chose d'intéressant, qui marquera les esprits et attirera plein de monde après le concours. S'imaginant déjà remporter un voyage à Las Vegas, Kid s'inscrit donc et s'installe sur une borne d'arcade. À peine entré dans le jeu, Kid, via son avatar, doit emmener la princesse jusqu'à la sortie du niveau. Mais un obstacle se présente devant eux : un gouffre avec uniquement un arbre de chaque côté. Grâce à une potion située à proximité, le petit barbare se transforme en pieuvre et s'accroche aux deux arbres, à l'aide de ses tentacules. Il en laisse quatre pendre en-dessous de lui pour permettre à la princesse de traverser, en s'en servant comme des lianes. Cependant, lorsque que cette dernière s'agrippe à l'une d'elles, le petit barbare laisse échapper un jet d'encre involontairement. La princesse reçoit l'encre dans le visage et ne voyant plus rien, elle finit au fond du gouffre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite au succès du site permettant de devenir scénariste de la série (www.gameoverforever.com), Midam et son équipe ont découvert un internaute avec beaucoup de talents pour infliger les pires sévices au barbare et à sa princesse. Après avoir signé quelques gags dans les deux tomes précédents, Patelin se voit donc confier la destinée scénaristique de la totalité du sixième tome. Hormis trois gags mettant en scène Kid Paddle et ses amis, scénarisé par Midam lui-même (à l'instar du tome précédent), tous les autres sont donc issus du cerveau d'un seul et unique internaute. Les gags gardent toutefois la force et les qualités qui ont fait le succès des précédents albums. On note tout de même un petit bémol : difficile de dire si cela est dû au scénariste unique ou plutôt à la fréquence rapprochée de sortie de l'album (6 mois, contre 2 ans auparavant), mais certains gags fonctionnent moins bien. Ainsi le gag de la page 8, par exemple, a une chute étonnamment commune à deux autres gags parus dans les albums précédents. De même, celui de la page 12 a une chute beaucoup trop convenue et prévisible. Heureusement, et afin de rassurer tout le monde, ces gags faiblards se comptent sur les doigts d'une main. Les autres sont particulièrement réussis et vous feront forcément rire, via leur côté imprévisible, sadique et jouissifs. Enfin, la mise en dessins de Midam et Adam est toujours une réussite. À noter un petit changement pour ce tome : c'est Benoît Bekaert dit BenBK, qui s'occupe de la mise en couleurs, en lieu et place d'Angèle. Un bon album à l'humour sanguinolent...