L'histoire :
Après une longue quête semée d'énigmes et d'embûches à la recherche des précieux bracelets de bravoure du premier tome, votre initiation est enfin terminée. Vous voici chevalier ! A vous la gloire, l'aventure... Et les missions urgentes à la solde du royaume. Alors que vous vous entraînez au campement sous le joug d'une capitaine despotique, un valet apporte une missive, à transmettre le plus rapidement possible au roi. Et qui va devoir se dévouer pour traverser tout le royaume jusqu'à Rebourg, la ville royale ? Vous, évidemment ! La tâche sera d'autant plus ardue qu'il vous faudra traverser une terrifiante montagne plongée dans les ténèbres, et aller à la rencontre de peuplades hostiles. Sans compter que les choses se compliquent dans ce tome, avec l'apparition des combats. A présent tout se déroule comme dans un vrai de jeu de rôle : il faut faire preuve d'esprit stratégique et avoir une bonne dose de chance pour venir à bout des multiples adversaires qui croiseront votre route. Mais le jeu en vaut la chandelle, car vous êtes en passe de devenir le héros du royaume !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Makaka persistent dans le créneau des « BD dont vous êtes le héros » : après le premier tome de Chevaliers et celui de Pirates, Chevaliers – livre 2 creuse encore ce concept qui, clairement, fait mouche. Le premier livre donnait un avant-goût de ce que pouvait être une BD interactive : le joueur choisissait son type de personnage et son nom, puis se prêtait au jeu des choix multiples, des passages secrets et des énigmes. Dans ce nouveau livre, la feuille de route se complexifie afin d'assurer une interaction plus approfondie entre le joueur et l'histoire. Mais la grande nouveauté, c'est surtout l’intégration des combats. A la fin de l'œuvre se trouve un disque à découper. A chaque combat, il faut faire tourner le disque afin de laisser au hasard la réussite de l'attaque. Ce système rend le jeu plus difficile mais lui apporte aussi plus de suspens. Cependant, il est peut-être dommage que les combats prennent désormais plus d'importance que les énigmes : les labyrinthes et les devinettes du premier livre étaient un vrai plaisir pour les méninges. Côté dessin, l'ambiance reste enfantine et agréable à la fois. Les couleurs sont pétantes, les personnages ont un design sympathique et expressif. Rien de très novateur cependant : le lecteur ne s'abandonnera pas dans la contemplation de magnifiques paysages aux couleurs somptueuses car l'œuvre fait la part-belle à l'histoire. Dans un souci de continuité, il est plusieurs fois précisé que le joueur peut, s'il le souhaite, reprendre les caractéristiques et objets glanés au terme du livre 1. Cependant, le nouveau système de jeu rend la reprise d'un ancien personnage relativement difficile. Pour ceux qui veulent dévorer ce livre sans avoir joué au précédent, pas d'inquiétudes : l'histoire est complétement différente et ne nécessite pas de références ultérieures. En bref, Chevaliers – livre 2 est à dévorer d'urgence, pour un plaisir de jeu décuplé.