L'histoire :
Kévino, 11 ans, de l’école Matt Pokora à Pontigny les trois noyaux, est sûr que grâce à ce qu’il a appris dans le premier tome de Wikipanda, il a réussi son devoir de biologie. Résultat : 2/20. Grâce à Wikipanda, Charles Latent se fait passer pour un vétérinaire et exerce à Saint Amant les Eaux. Quant à Jean-Jacques, plombier paysagiste de Melun, le premier tome lui a permis de caler la vieille horloge de sa mémé. Il en a même acheté un second pour caler sa mémé dans son fauteuil. Devant tant d’élogieux témoignages, le Panda intervient pour accueillir le lecteur. En patron dynamique, il nous invite à découvrir les coulisses de cette formidable machine à apprendre qu’est Wikipanda. Mais d’abord, il doit régler un petit problème : un plaisantin incruste des légendes peu avantageuses à son égard. En régie, la sécurité règle rapidement le cas de l’hérétique… Comme dans toute entreprise florissante, la rédaction croule sous les demandes de stages. Denis est l’heureux élu pour devenir le nouvel assistant du Panda, notamment quand l’intégrité physique de celui-ci sera menacée. Pour le moment, chargé de recevoir les milliers de questions des wikifans, il sourit béatement derrière un écran muet. Sept heures plus tard, il propose d’allumer l’ordinateur… Le Panda demande à la sécurité de lui réserver le même traitement qu’au petit plaisantin de la régie. Une fois la machine allumée, les premiers mails arrivent, comme celui de Nello qui voudrait savoir pourquoi les vaches regardent les trains passer. Pour répondre à cette question, Jean, caricature d’agriculteur, semble tout désigné…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Concoctée par Ced, la série Wikipanda livre un deuxième tome dans la lignée du premier, c’est à dire riche en enseignements autant que désopilant. A partir d’une question animalière, le Panda fait un exposé illustré pour y apporter une réponse détaillée. Ainsi, apprend-on médusé que la baleine descend d’un rat aussi gros qu’un chien ou que le bébé méduse peut mettre 50 ans à se former. Des apartés et des jeux de mots en pagaille, sans oublier des leçons farfelues… l’humour va tambour battant avec des pointes trash comme la blague avec la raie, quand le Panda ignore que c’est un poisson. La mise en scène de tant de culture passe par des gags omniprésents, qui inondent d’humour la vague de connaissances délivrées. Le trait bon-enfant, assez simpliste, va à l’essentiel et fait la part-belle aux personnages, laissant de côté les décors la plupart du temps. Le gag plutôt que le détail, l’information plutôt que la leçon… Voilà de quoi ravir les enfants qui devraient adhérer à ce genre de pédagogie. Les parents, curieux, de leur côté, y trouveront la détente des zygomatiques et de quoi compléter leur culture générale. Le stagiaire, excellent souffre-douleur, accompagne le Panda dans ses démonstrations et le remplace dans toutes les scènes « à risque » qui, bien sûr, sont nombreuses. Sa candeur est hilarante, toujours motivé, il se retrouve dans des situations délicates sans jamais se démonter, il n’en est pas de même de son intégrité physique. Il y retourne pourtant à chaque fois, il faut dire que c’est pour la bonne cause : le rire et la connaissance !