L'histoire :
Dingue : Gaston a 50 ans ! Ou plutôt, il travaille chez Dupuis depuis 50 ans. Ou plutôt, encore, il fréquente l’entreprise Dupuis depuis 50 ans… C’est en effet le 28 février 1957 que Gaston est apparu pour la première fois aux lecteurs du Journal de Spirou. Toujours engoncé dans son pull-over mité vert, bondissant dans ses espadrilles exténuées, ce chevelu gaffeur et neurasthénique n’a pourtant pas pris une ride. Peu importe, il faut fêter cela. Et pour réussir une fête il faut tout d’abord un courrier. Or comme chacun le sait, à l’origine, Gaston est embauché chez Dupuis pour s’occuper du courrier… L’occasion de se rappeler un nombre incalculables de quiproquos et situations débiles que seul ce gaffeur génial était capable de produire (entre deux siestes). Pour réussir une fête, il faut également des cadeaux… Et refaire la déco… Et…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il faut bien un angle d’attaque pour éditer un album spécial, et les 50 ans de Gaston, personnage culte de la bande dessinée, ne pouvaient être oubliés. Les éditions Marsu prod ont donc trouvé un biais astucieux pour fêter le demi-siècle ( ! ) de ce héros emblématique : découvrez dans ce recueil les ingrédients indispensables pour réussir une fête ! C'est-à-dire, dans l’ordre : un courrier, des cadeaux, la déco, des ballons, des fleurs, un repas, des bougies, de la musique, un déguisement, bref l’éclate ! Soit autant de thématiques servant au découpage d’un best-of en différents chapitres. A chaque fois, cela est illustré par au moins un gag issu des 15 recueils de Gaston, et surtout par 60 dessins inédits parmi les albums réalisés par André Franquin ! Le tout est bien sur introduit par moult jeux de mots, tout à fait dignes de l’esprit tortueux et « Vermotien » (néologisme de l’almanach) de Lagaffe. L’ensemble a donc peut-être un goût de resucée, pour quiconque dispose de la collection complète… Il permet néanmoins de réaffirmer toute la puissance comique d’un maître incontestable du 9e art, comme on n’est pas près d’en revoir de sitôt. Merci infiniment, Monsieur Franquin.