L'histoire :
Dans la jungle de Palombie, la vie suit son paisible cours. Pendant que Diane, la Marsupilamie et ses trois enfants cueillent fleurs et fruits, Hector joue avec son drone téléguidé sous le regard amusé du Marsupilami. Seule ombre au tableau : Bobo, le petit marsu noir, semble souffrir d’une forme de mélancolie. Soudain, Hector perd le contrôle de son drone à cause d'une batterie presque à plat. Il envoie donc son ami le Marsupilami à la recherche de son engin volant. Mais peu de temps après le départ de l'animal, un coup de feu retentit ! Pendant ce temps, une mignonne petite marsupilamie noire à tâches jaunes, qui n’a visiblement pas l’habitude de se promener seule en forêt, vit tout un tas de péripéties. Avalé toute crue par un boa, elle ne doit sa survie qu’à un groupe d’indigènes qui tue puis découpe l’animal. Mais à peine sauvée, la petite fait face à un singe terrifiant, puis à un couple d’oiseaux très en colère, suivi d’un crocodile et enfin d’un poisson géant ! Après avoir échappé à tous ces prédateurs, la marsu s’écroule de fatigue sur le rivage. De son côté, Hector rejoint l’endroit où a eu lieu le coup de fusil. Il découvre son ami sur le sol, inanimé et couché sur le ventre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour son grand retour chez Dupuis, le Marsupilami voit son quotidien bouleversé par deux nouveaux personnages. En effet, d’un côté, Marsu, sa famille et ses amis font la rencontre d’un nouveau chasseur, aussi dangereux que pathétique du nom de Juan Mondrone. De l’autre, ils découvrent également l’existence d’un autre marsupilami en Palombie, une petite femelle du nom de Biba. Alors que Bobo tombe immédiatement sous le charme de la nouvelle venue, les autres découvrent un animal extrêmement sauvage, au fort caractère. Il leur faudra néanmoins protéger Biba du chasseur et d’autres menaces. Ce nouveau récit scénarisé par Stéphane Colman est très agréable à lire et fait la part-belle à la jungle et aux marsupilamis, avec de nombreuses scènes muettes pour notre plus grand plaisir. Certes, les humains sont toujours de la partie, mais ils sont plus en retrait pour cette 28ème aventure. Du coup, Luc Batem peut s’en donner à cœur joie pour mettre en scène tous ses personnages dans des décors toujours aussi fabuleux. Jadis élève du légendaire André Franquin, Batem livre des graphismes franco-belges rendant parfaitement hommage à son maître. Bref, avec de magnifiques dessins et une histoire rondement menée comportant l’apparition de nouveaux personnages et le retour d’anciens, ce nouvel album plaira aussi bien aux enfants qu’aux amateurs de la série…