L'histoire :
Au cœur de la jungle palombienne, les membres de la tribu des kouyonés vient de provoquer en duel la tribu des chahutas. Chaque peuplade va devoir désigner son champion qui les représentera durant trois affrontements. Si les chahutas remportent la victoire, ils conserveront leur territoire ; dans le cas contraire, ils devront le céder aux kouyonés. Pour les représenter, la tribu ennemie choisit Tousshôzabrih, un simple d’esprit super baraqué qui ferait passer un gorille pour une fourmi. De leur côté, les chahutas choisissent le marsupilami, leur ami et véritable roi des animaux au sein de la Palombie. Si Tousshôzabrih résiste quelques minutes face à son adversaire, il est rapidement dépassé par l’intelligence et la force du Marsu. Cela oblige alors un kouyoné à manger une araignée, seul moyen de mettre fin à l’affrontement. Le second round n’est qu’un bis repetita et lorsque le troisième retentit, Tousshôzabrih est déjà très mal au point. Il faudrait un miracle pour que la victoire ne revienne pas au Marsupilami ! Le marsupial conclut son enchaînement final par un uppercut de la queue propulsant son adversaire haut dans le ciel. Mais alors qu’il fête déjà sa victoire avec les chahutas, Tousshôzabrih l’écrase en retombant violemment sur lui… Pendant ce temps, plein de créatures ayant un air de famille avec le Marsu et sa famille se réveillent et font route vers le même endroit…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait aujourd’hui 30 ans que le marsupial inventé par Franquin sévit dans sa propre série. Pour marquer le coup, à l’occasion de ce trentième album, Stephan Colman nous fait découvrir toutes sortes de cousins marsu allant du caméléon à l’aquatique, en passant par celui vivant sous terre. En effet, tous ces nouveaux-venus font route commune afin de célébrer une triple naissance dans leur famille de marsupiaux. En parallèle, notre dose d’humour habituelle est respectée, via l’affrontement entre les chahutas et une nouvelle tribu, les kouyonés. Malheureusement, mis à part ces considérations somme toute terre-à-terre, il ne se passe absolument rien de très profond. Grâce au talent de Batem, aux manettes graphique de la série depuis le tout premier tome, on observe cependant avec beaucoup de plaisir l’apparition des différentes familles de marsupilamis et leurs pèlerinages au sein d’une jungle palombienne de toute beauté. Mais côté scénario, c’est finalement assez creux. Il y a certes également un gag autour du chasseur loser Bring M.Backalive, mais décidément rien de vraiment emballant. En bref, c’est beau à regarder et poilant aussi par moment, sans jamais être un album très marquant. Les enfants comme les fans inconditionnels de l’univers seront sans doute conquis, alors que les autres se diront sans doute que la série méritait un peu mieux comme cerise sur le gâteau des 30 ans…
