L'histoire :
Au cœur de la jungle palombienne, l’indien chahutas Tapalahtélé invoque les divinités d’un air inquiet. Interrogé par son ami Tekunhanpoté, il explique que la résurrection d’un être maléfique du nom de Quilzèmhoal est imminente. Cette menace risque même de s’en prendre à leur déesse mère Pachamama ! Loin de s’affoler, Tekunhanpoté espère bien que les marsupilamis la protégeront et stopperont même la menace. Hélas, son confrère l’informe que les marsupiaux seront les premières victimes du dieu piranha Quilzèmhoal car c’est à cause de l’un des leurs qu’il s’est retrouvé emprisonné durant tout ce temps et il compte bien se venger dès sa libération ! Pendant ce temps ignorant tout de ce qui se trame, Marsu passe le plus clair de son temps à rivaliser avec Mars, le marsupilami noir qui vient d’emménager avec toute sa famille à côté de son nid. Les deux mâles enchaînent les preuves de forces et les prouesses afin de prouver aux femelles qu’ils sont le mâle dominant. Un peu plus tard dans la journée, deux garçons, qui souhaitent faire le buzz sur internet, profitent de la nuit pour pénétrer dans un musée. Après avoir fait un tag remplis de fautes d’orthographe, les deux jeunes prennent du recul pour l’apprécier mais par maladresse, ils brisent la statue qui gardait emprisonné les restes d’un dieu piranha…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À la fin du tome précédent, le Marsupilami recroisait la route de Mars, le marsupilami noir découvert dans le tome trois de la série. Désormais père de famille, Mars devient le voisin du Marsu est entre donc en compétition avec lui à longueur de journée. En parallèle à ce concours de testostérone, le scénariste Stephan Colman met en scène une terrible menace, bien plus préoccupante que le chasseur Bring M. Backalive. En effet, un dieu piranha maléfique compte éliminer les marsupiaux avant d’exterminer tout le reste de la jungle. Pour cette nouvelle aventure, l’auteur multiplie les jeux de mots et les références amusantes au sein d’une histoire très riche où le méchant n’est jamais très effrayant, sauf lors de l’affrontement final. Pour ce 29ème tome, Colman réussit à offrir un divertissement familial avec une double lecture bien agréable. Quant à Batem, il nous émerveille par sa mise en images, aussi bien pour mettre en scène une jungle luxuriante dans laquelle on aimerait se promener, ou qu'il s'agisse d'un musée rempli d’objets amusants. Les personnages, qu’ils soient animaux, indiens ou adolescents stupides, ne sont pas en reste avec leurs expressions marrantes, renforçant le comique de situations. Un 29ème album riche et très plaisant à lire…