L'histoire :
Audrey Hepburn est devenue une icône du cinéma, de la mode aussi, dans les années 1950. Pourtant, derrière ces strass et ces paillettes, cette femme a eu un parcours qui n'était pas tout tracé, éprouvant. Audrey Kathleen van Heemstra Ruston descend d'une vieille famille de la noblesse néerlandaise. Elle naît le 4 mai 1929 à Bruxelles. Alors qu'elle n'est qu'une enfant, ses parents se séparent. La jeune Audrey est emmenée à Miss Ridgens School dans le Kent, où sa mère l'y dépose à l'internat. Durant ces années, elle s'isole et aime passer du temps en pleine nature avec les animaux. Elle développe également une grande passion pour la danse. Elle rêve de devenir danseuse étoile. Mais la Seconde Guerre Mondiale éclate et Audrey apprend à vivre en temps de guerre, sous les bombardements. Cette période troublée de l'Histoire ne lui permet pas de manger à sa faim et fragilise sa santé. L'espoir qu'elle détenait encore de devenir danseuse devient alors inaccessible, elle doit prendre une autre direction. Elle va trouver une échappatoire dans le théâtre, puis le cinéma, qui en feront la grande actrice hollywoodienne que l'on connaît aujourd'hui. Entre vie privée et vie publique, elle va tenter de trouver un équilibre face à toute cette médiatisation.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cinéaste et journaliste, Eileen Hofer a déjà signé la bande dessinée Alicia prima ballerina assoluta avec Mayalen Goust. Cette fois, elle se penche sur le destin d'une femme qui a marqué l'histoire du cinéma : Audrey Hepburn. Sa biographie nous fait voyager de sa naissance jusqu'à la fin de sa vie. Elle nous fait découvrir la richesse et la pluralité des disciplines qu'elle a embrassées. La BD se clôture sur un entretien avec Luca Dotti, l'un des fils de l'actrice. Eileen Hofer est accompagnée par Christopher au dessin, déjà auteur de plusieurs biographies, plutôt orientées scène musicale avec AC/DC en BD, David Bowie en BD ou encore Pink Floyd. Dans ce conséquent roman graphique, les deux auteurs retracent des éléments qu'ils ont déjà pu exploiter, qu'ils maîtrisent, et qu'ils apprécient : revenir sur la vie d'un personnage, d'une femme en particulier, permettre au lecteur de découvrir les deux aspects de son quotidien tiraillé entre vie publique et vie privée, mais aussi la place de la danse ou encore le traitement de l'élégance. Christopher propose des illustrations en noir et blanc très classiques, parfois très détaillées, qui ont le mérite d'être en adéquation avec la période traitée. Elles valorisent notamment les planches où l'on voit Audrey Hepburn jouer, ou encore en tenue de haute couture. Elles peuvent parfois nous perdre aussi sur les personnages représentés...