L'histoire :
Diane rentre ressourcée de son voyage en Irlande. Elle a décidé de reprendre sa vie en main. De retour à Paris, elle commence par racheter sa part du café à ses parents, pour enfin être l’unique personne à choisir son devenir. Elle retrouve ainsi le chemin de son café littéraire qui lui a beaucoup manqué. C’est aussi le moment de retrouver son fidèle ami et collègue Félix, toujours là pour elle dans les bons comme les mauvais moments. Ses clients lui ont également manqué. Revoir tous ces sourires lui font du bien. Elle a de jolis projets pour son commerce. Désormais, elle propose des ateliers de lecture pour les enfants. Guérie, elle est enfin capable de regarder un enfant, sans avoir envie de pleurer en pensant à Clara. Un jour, elle aperçoit cet homme qui passe souvent devant son café. Il lui propose le lendemain un coup de main pour porter des cartons dans sa boutique. Ils passent tous deux de plus en plus de temps ensemble et apprennent à se connaître. Malgré ses efforts, Diane peine à oublier son Irlande. D’ailleurs, elle y retourne pour voir Abby, mourante. Diane est triste, Abby l’a accueillie comme sa propre fille en Irlande, elle fait partie de sa famille. Ce séjour ravive des souvenirs à la fois douloureux et heureux. Diane parviendra-t-elle à faire les bons choix pour retrouver la sérénité et enfin réapprendre à sourire ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Les Gens heureux lisent et boivent du café, voici le deuxième opus adapté du best-seller d’Agnès Martin-Lugand. Tout comme le premier tome, il est mis en scène par Véronique Grisseaux, qui s’accompagne à nouveau de Cécile Bidault au graphisme. Un trait à la fois réaliste et profond avec des expressions bien marquées sur les visages des personnages. Les couleurs sont douces et collent parfaitement au scénario. Dans le premier ouvrage, les autrices mettaient en avant une Irlande qui répare et cicatrise. Cet album-ci vise plus l’après, avec l’acceptation du deuil, l’envie de se reconstruire et le fait d’accepter son destin, en laissant entrer dans sa vie de nouvelles personnes, par exemple. Et puis laisser une chance au bonheur sans culpabiliser d’être à nouveau heureux. Véronique Grisseaux et Cécile Bidault restent fidèles au texte d’origine en imaginant des personnages attachants. Elles décrivent subtilement l’attachement à une terre, la capacité à surmonter les épreuves de la vie et l’envie furieuse de vivre une « autre » vie, un nouveau départ... Ça sonne comme une résilience !