L'histoire :
Jack et ses amis sont sur le point de se faire becqueter. Une fin peu ragoûtante, avalés par un ver géant, ou comme notre héros postapocalyptique l’appelle : l’asticolossal. D’un côté, ils avaient décidé de mener une quête géniale, initiée par Quint : créer un bestiaire des monstres de la ville. Là, ils sont servis… de l’autre, Dirk, qui est pourtant une brute, veut créer un potager pour manger sain, et aussi pour faire de la sauce tomate pour les pizzas. Mais bon, ils sont allés au supermarché pour prendre du matos de jardinage, et là pas de chance : l’asticolossal. Ils essaient de se séparer pour le semer mais ça ne marche pas. Pire, ils se retrouvent pris au piège d’une grille. Jack essaie alors de se sacrifier pour ses amis, mais c’est finalement un monstre qui les sauve tous. Un monstre qui sent l’eau de Cologne, et qui devient leur ami : Thrull. Celui-ci leur explique qu’une espèce d’avaleur de mondes, Rezzoch, a essayé d’arriver sur la Terre, mais que ses amis et lui ont réussi à l’en empêcher. Ils se retrouvent coincés sur Terre, chez Joe’s Pizza.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait laissé Jack Sullivan fatigué mais heureux. Après avoir tué Blarg, le héros postapocalyptique avait retrouvé tous ses amis : le meilleur, Quint, la fille trop cool dont il est secrètement amoureux, June, et la brute du lycée qui s’avère gentil et sensible, Dirk. La petite bande lutte contre des monstres aux noms coolissimes : l’asticolossal, l’insecte royal dégueulis, l’œil chevelu… mais les zombies disparaissent, et ça inquiète nos héros. Plus bizarre encore, une bande de monstres chasseurs de monstres deviennent leurs amis. Et puis surtout, il y a ce hurlement qui ressemble à un hululement, et que Jack appelle le hulurlement… Encore une fois, le scénario est bien mené. Des aventures, des rebondissements, et aussi des dilemmes : Jack a peur de perdre ses amis et essaie toujours de les empêcher d’aller au danger. Va-t-il réussir à gérer cette crainte ? Max Brallier écrit un roman drôle et fun, survitaminé pour ados gamers. Comme dans le premier tome, les illustrations de Douglas Holgate font partie intégrante de la narration, et répondent régulièrement au texte. C’est amusant et vivant. Cette série continue de ravir les plus boutonneux d’entre nous (les ados, pas les lépreux), et ceux qui ont gardé une âme de jeunes. On en est !