L'histoire :
Jack et ses amis Quint, June et Dirk s’ennuient grave. Ils ressemblent aux zombies qu’ils combattent habituellement. Alors Jack organise une partie de Super Mario Kart grandeur nature, avec des armes inoffensives bidouillées par Quint, type arbalète à ballons ou fusil à tee-shirt, et des véhicules créés par Dirk, les Boomkarts, alors que lui-même monte le chien-monstre Rover. En pleine partie, ils entendent parler des humains dans la caserne de pompiers. Effectivement, après avoir viré les zombies qui vaquaient là, ils trouvent une radio qui reçoit des appels, mais ils ne peuvent y répondre. Pire, un vorace volant gigantesque, probablement le roi vorace, tellement il est immense, les attaque, blesse gravement Rover et réduit la radio en petits morceaux. Mais au moment de porter le coup de grâce, il s’en va. Les amis rentrent chez eux en passant par Joe’s pizza, le quartier général des monstres gentil. Il va falloir réparer la radio s’ils veulent entrer en contact avec d’autres survivants…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Retour des Beaux gosses de l’apocalypse, renommés « les Mômes » pour leur passage en vidéo sur Netflix. Quatre ans après le 2ème tome, Milan reprend la série à succès de Max Brallier qui, entre temps, a été adapté à la télévision. Le cocktail est toujours le même, un peu répétitif désormais. Jack, orphelin fun et un peu fou, a besoin d’amour. Il vit sa vie dans ce monde post-apocalyptique comme s’il était dans un film ou un jeu vidéo. Le propos de Max Brallier (bien traduit par Samuel Loussouarn) est très vif, très rythmé, avec le choix d’une narration à la première personne et très familière, comme si Jack, le héros, s’adressait directement au lecteur. Les illustrations de Douglas Holgate sont toujours intégrées à la narration, comme parties intégrantes du schéma narratif. Les dessins et le texte se répondent de manière toujours très fraîche. Le scénario est bourré de références à la pop culture et très inventif en ce qui concerne les monstres, les manières de s’en débarrasser et les gadgets des héros. Pour le reste, l’histoire est un peu répétitive, ce qui fonctionne parfaitement pour une série. Les adolescents qui ont accroché aux deux premiers retrouveront tous les ingrédients pour prendre un maximum de plaisir. Les adultes auront probablement plus de mal, mais tant pis pour eux.