L'histoire :
Tandis qu’il se balade dans les rues d’une ville portuaire, Wafwaf a la surprise de voir le capitaine Miaou passer à travers la vitre d’une taverne. Pas d’argent, pas de whisky… Wafwaf a beau proposer son soutien financier à son ami, le capitaine refuse, il a sa fierté. Plus loin, alors qu’il rumine seul sur le port, Wafwaf voit un « joli navire à vendre ». Reprendre la mer, voilà qui redonnait un peu de faste au capitaine ! Le mainate qui assure la transaction lui cède pour 50 francs et le capitaine est effectivement ravi. Ne reste plus qu’à embaucher un équipage… Contre mille promesses, Wafwaf recrute un canard, un loup, une grenouille, un singe et Pinpin le lapin. Tous ensembles, ils prennent ensuite le large, en route pour des aventures inconnues. Un mois plus tard, alors que Pinpin vient de pêcher une perle dans une huître, ils sont attaqués par les pirates de Barbe-Cul, un terrible volatile qui a un crochet à la place de l’aile. Ce dernier leur vole la perle et le bateau, les abandonnant sans vivre et sans eau dans une barque en pleine mer. Ils se réveillent à bord d’une jonque, aux abords d’un port oriental…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un nom de série débile à souhait, qui ne reflète pas du tout ce qui se trouve à l’intérieur… En effet, contre toute attente, Wafwaf et le capitaine Miaou ne met pas en scène un chien et un chat, mais nous narre les péripéties de deux pirates du dimanche : un gros pingouin barbu (le capitaine Miaou) et un… « truc » jaune (Wafwaf), plus proche d’une coquille Kinder® en plastique que de toute autre définition. Mais cette nouvelle série est avant tout une aventure complètement déjantée, qui fera aussi bien rire les enfants à partir de 7 ans (collection Grand Bonum) que les adultes de 34 (précisément). Une aventure où les bateaux coûtent 50 balles et où, pour le prix d’une perle, vous pourrez avoir une pastèque. Une aventure où on croise des cochons géants, des grand-mères solitaires à tête de cheval, des sardines qui bouffent des requins et même le diable himself. Etonnamment, Wafwaf et Barbe-Cul sont dessinés en trois coups de crayons, a contrario des fiers trois-mâts parfaitement détaillés… Parodiant tantôt Tintin, tantôt Où est Charlie, B-Gnet ne se prend pas au sérieux et tant mieux. Avec cet album aux traits d’humour inattendus, plein d’astuce et d’espièglerie, cet auteur se place dans le droit sillage de Ratafia, ce qui n’est pas la moindre des références…