L'histoire :
Mortelle Adèle vit des aventures toujours plus loufoques les unes que les autres. Ce qu'elle n'a pas dit jusqu'ici, c'est qu'elle a un secret. Un secret que même ses parents ne connaissent pas. Accompagnée de Magnus, son ami imaginaire, elle dévale les escaliers. Elle doit se dépêcher et personne ne doit les voir. Elle arrive dans la cuisine, passe discrètement dans le cellier, et là, clic, elle active une petite molette, qui déclenche un mécanisme. L'étagère se transforme en porte, et Adèle se glisse de l'autre côté. Elle arrive dans sa cachette secrète, son trésor caché dans le sous-sol de la maison : son laboratoire top secret. C'est ici qu'elle crée le nec plus ultra de la mortellitude ; un bazookaprout, un découpitruc, une guitarotarentule electrostatique, un dégominator. Mais il ne faut pas oublier le meilleur de sa création. Le portail inter-dimensionnel. Il ouvre les portes vers d'autres univers. Par exemple, si elle appuie sur ce bouton... C'est son double abominablement gentil, féminin et mignon qui en sort ! Et il faut alors tout débrancher... Magnus s'étonne d'ailleurs que ses parents n'aient jamais entendu les bruits des explosions, résultant des expériences ratées. Adèle lui montre sa technique. Il suffit d'attendre le bon moment : par exemple, lorsque son père est aux toilettes. A ce moment-là, elle peut faire du bruit, ce n'est pas elle qu'on soupçonnera !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mr Tan et Diane le Feyer continuent de raconter les aventures explosives de leur héroïne plébiscitée par les enfants, Mortelle Adèle. Pour le lancement de la maison d'édition MrTan&Co, deux ouvrages sortent quasiment simultanément : une grande aventure, et ce tome 20 des aventures « classiques » de Mortelle Adèle. Sans grande surprise, l'album se place une nouvelle fois dans le top des ventes en librairie. Sur la couverture, autour d'Adèle toujours aussi enthousiaste, comme sortis de dimensions parallèles, se trouvent ses doubles, d'autres figures d'Adèle dans un univers très coloré. La couverture fait le lien avec le portail interdimensionnel évoqué dans l'album. On peut aussi la percevoir comme une sorte d'hommage à l'héroïne, à ses aventures précédentes. Une chose est sûre : encore une fois Adèle casse la baraque ! Dans cette aventure entrecoupée de pages de gags, l'humour acerbe de la jeune fille ne manquera pas de faire rire les enfants. Elle continue ses bêtises ; elle ne veut rien avoir à faire avec l'amour qu'elle trouve dégoûtant ; et elle rabat le caquet des dindes du club des Pink Malibu. Le découpage demeure très classique, avec quatre cases par planche. Ce nouveau tome devrait continuer à faire des ravages dans les cours de récréation.
