L'histoire :
Léonie est en vacances. Elle profite de ce moment avec ses parents pour prendre le soleil et aller à la plage. Elle a l'intention de ne pas perdre de temps. Vite, elle enfile son maillot de bain, et file, un sceau à la main, vers les rochers. Dans cet espace de liberté, elle s'invente des histoires et devient une exploratrice à la découverte de la faune sous-marine. Elle trouve une petite mare installée entre les rochers et y voit de nombreux coquillages et crustacés. Il y a même un crabe-araignée. Elle l'attrape, le regarde et le relance dans la mare, avant de retourner près de ses parents pour analyser les trouvailles qu'elle a amassées. Elle prend, elle jette, elle ne fait pas vraiment attention à ce qui l'entoure. Et cela agace particulièrement deux corbeaux, qui ne peuvent pas profiter du soleil et de la plage tranquillement. Alors ils décident de donner une petite leçon à cette humaine et transforment Léonie en bernard-l'hermite ! La voilà toute petite face aux humains. Elle va découvrir la vie à hauteur de coquillage et sera sensibilisée à la protection de l'écosystème marin.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir publié Léonie et les scarabées, Elsa Bordier (La chevaleresse, Maléfices, La Grande Ourse) et Elodie Shanta (Crevette, Cécil et les objets cassés, Ortie et Douce) réitèrent leur collaboration pour ce nouvel album BD à destination des plus jeunes, qui poursuit les aventures de Léonie. Cette fois-ci, la gamine est transformée en bernard-l'hermite après avoir manqué de respect aux habitants de l'océan. Elle va ainsi découvrir la vie de ceux qu'elle a méprisés et sera sensibilisée à leur protection, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs lorsqu'elle redeviendra humaine. Elle comprendra que les comportements humains à l'égard de la faune sauvage sont à revoir. Mais aussi, elle sera sensibilisée à la limitation de la pollution des environnements. Les illustrations sont caractéristiques d'Elodie Shanta : couleurs vives, dessins simplifiés qui ne s'attardent pas sur la précision et les fioritures. Ce graphisme colle au public-cible, les jeunes, qui pourra même facilement redessiner les personnages de la bande dessinée. Toutefois, certains crustacés ne sont pas toujours très reconnaissables. La mise en page est également adaptée à ce lectorat, avec des grandes cases, des grosses bulles et une grande taille de police d'écriture. Ils n'auront aucun mal à découvrir cette histoire en autonomie.
