L'histoire :
An 1529, le soleil ne se couche jamais sur l’empire des Habsbourg. L’archiduc Ferdinand 1er se trouve à Vienne. Il sait que l’armée du sultan Soliman se rapproche dangereusement de la ville. Son frère, Charles Quint, ne peut pas venir avec l’armée impériale. De nombreuses compagnie de lansquenets ont été engagées : des mercenaires chevronnés qui, avec la garnison de la ville et l’escorte personnelle de l’archiduc, composée de 700 arquebusiers castillans, affronteront les troupes de Soliman le magnifique.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En 1521, le sultan Soliman le magnifique avait lancé une expansion de l’empire ottoman en allant conquérir de nouveaux territoires à l’Ouest et notamment en Europe. Voyant le Saint-Empire comme un ennemi puissant, il avait l’intention de lancer une attaque directement contre Vienne. Le siège de Vienne en 1529 est l’épisode le plus marquant des guerres entre l’Empire ottoman et le Saint-Empire. Il représente l’avancée extrême en Europe de l’armée de Soliman, mais également son abandon avec la victoire impériale décisive. Les premières pages de cet album s’intéressent aux forces en présence au sein de l’empire et met la lumière sur les dissensions entre les catholiques et les protestants. Passées ces quelques premières pages un peu ardues qui contextualisent la situation, les auteurs focalisent le récit sur un jeune arquebusier. Evidemment son histoire individuelle s’inscrit au sein de la grande Histoire. La destinée de ce jeune arquebusier courageux connaît des péripéties incroyables, ce qui rend le récit plus dynamique et moins ennuyeux. Graphiquement le dessin de Joan Bor est dynamique, certains personnages semblent sortis d’un Disney, avec leur tête ronde et des traits expressifs.