L'histoire :
Pamplemousse, le chat de Manon, a systématiquement besoin de plonger dans tout ce qui ressemble à un trou ou une niche noire : porte de placard entrouverte, boîte, tiroir, soupière... et cet irrépressible penchant l'amène parfois à se retrouver coincé dans un tube de Sopalin, ce qui mérite photo.
Erika a un autre petit souci avec Bouboule, son chat à elle : il bouffe trop et tout le temps. Aussi, lorsqu'une souris a le malheur d'investir la maison, sa copine Camille lui conseille de lâcher le fauve sur sa piste ! Pas de bol : Bouboule sympathise avec la souris, au point de partager avec elle son panier.
Chez Camille, enfin, le chat Imnotep scotche devant la télé, et notamment devant les dessins animés de Tom et Jerry. Or il a l'air de comprendre : il n'apprécie notamment pas quand Tom se fait ridiculiser par Jerry et dans ces cas là, Imnotep en vient à éteindre la télé de lui-même...
Manon passe aussi des vacances animées chez ses grands-parents, sur la presqu'île de Noirmoutier. En effet, un chaton tout mignon et tout sauvage a été trouvé et il s'agit de retrouver sa famille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une première vie chez Hugo & Cie (2011), la série Chats est aujourd'hui rééditée chez Paquet, avec de nouvelles couvertures. Cette série décline toujours bel et bien la thématique du « chat » à tout prix, mais elle ne se prive pas de faire intervenir de temps en temps d'autres amis de l'homme. Au travers de cette troisième lampée de gags en une planches et d'historiettes très courtes, le scénariste Frédéric Brrémaud ne craint pas d'être simplement didactique, léger ou romantique, et pas nécessairement drôle en fin de page. De fait, la série s'adresse essentiellement aux amoureux des chats, qui peuvent être touchés par le mimétisme qu'il décèleront chez leur propre bestiole. Ainsi en va t-il, par exemple, des zones noires où ils se nichent, des granulés de litière repoussés à l'extérieur de la caisse ou de la gageure de la chasse aux poux. Les parenthèses culturelles retracent quant à elles le périple du premier chat français dans l'espace, les noms des gros matous préhistoriques et les records de longévité féline. Par leur manque d'inspiration, certaines histoires font tout de même un bide retentissant. Ancien de la Disney Académie, Paolo Antista met en scène ces « gags » animaliers avec le style artistique bon enfant idoine, auquel on peut juste reprocher un léger manque de régularité.