L'histoire :
Dans la cité 14, Mademoiselle Vein est assistante d’un juge. Pour les cas courant, ce dernier rend la justice de manière relativement lapidaire : Mademoiselle Vein lui énonce les faits en tête à tête, et il attribue la peine adéquate dans la seconde. A la fin de sa journée, elle rentre chez elle, au 116e étage de la tour Bambell. Cet improbable et vertical immeuble abrite de nombreux étages plutôt… hétéroclites. En effet, tantôt on commerce, tantôt on y habite, tantôt il faut avoir recours à une échelle extérieure pour traverser un niveau totalement délabré… Parfois il n’y a tout simplement pas de passage possible et il faut négocier avec les ouvriers qui traînent ça et là pour qu’ils construisent une passerelle sur le champ ! C’est au moment d’une discussion de ce type que Mademoiselle Vein fait la rencontre du pachydermique Michel Elizondo et de son protecteur castor. Ces derniers viennent prendre possession du nouvel appartement d’Elizondo, son nouveau voisin. Mais avant d’y habiter pleinement, il faut qu’Elizondo satisfasse au racket organisé local, au bénéfice de la confrérie des amis du haut de la tour…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La surprise du premier tome passée, l’intrigue de ce second (petit) volet souple se fait moins percutante. Nous suivons toujours Michel Elizondo dans son installation illégale au sein de la Cité, mais pas seulement. En sus de ce protagoniste a priori central, il nous est également donné de faire connaissance avec la charmante assistante du juge et surtout nous visitons l’incroyable tour Bambell, véritable sujet de ce second volet. A la différence de la mythique tour de Babel, la tour Bambell n’impose pas de parler des langues différentes à chaque étage, mais présente des activités et des décors bigarrés. Bureaux, ventes à la criée, étages en construction, appartements… Une véritable ville verticale, à la mesure de cet univers décalé et réjouissant mis en place par les auteurs. Reste qu’on ne sait toujours pas où ils veulent en venir : 22 petites planches, c’est une nouvelle fois très court ! Pas grave, il y a juste un petit mois à attendre pour en découvrir plus. Car c’est également peu cher : pour 1 euro, ça ne vaut franchement pas le coup de s’en passer. Et toujours, pour toute info complémentaire, le site internet : www.cite14.com...
