L'histoire :
1874, Ouest américain, dans la Panhandle du Texas. Deadwood Dick et Black Hat Jack voyagent de nuit pour essayer de rester invisibles au sein des territoires indiens. Mais les Comanches rôdent et il n’est pas facile de leur échapper. C’est pourquoi les deux hommes prennent toutes leurs dispositions pour ne pas se faire remarquer, car les indiens enchaînent les massacres dans le coin. Deadwood Dick et Black Hat Jack ont pour mission d’aller chasser le bison vers Adobe Walls pour le compte de Willy Dixon. Or le trajet n’est pas facile... Arrivés sur les lieux, les deux cow-boys font la connaissance d’autres chasseurs de bisons avant de sombrer dans une nuit de beuverie. Or, au milieu de la nuit les chevaux d’Adobe Walls sont mystérieusement sortis de leur enceinte et les Comanches se tiennent en embuscade pour tirer leurs flèches mortelles sur tous ceux qui veulent rattraper leurs montures. Deadwood Dick et Black Hat Jack décident alors de faire une sortie pour ramener les chevaux dans la petite bourgade en prenant tous les risques. Et contre toute attente, ça marche ! Cependant, au loin, se dresse une imposante colonne d’indiens composée de Comanches, de Cheyennes et de Kiowas, prête à en découdre avec les hommes blancs d’Adobe Walls...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux premiers tomes de Deadwood Dick étaient centrés sur les aventures personnelles du personnage principal, Dick, en s’inspirant des dime novels de Joe R. Lansdale. Ce troisième opus s’inscrit, lui, dans une démarche liée à un contexte historique réel : la seconde bataille d’Adobe Walls. Pour ce faire, le scénariste Mauro Boselli a pris le parti de relater cette terrible bataille sanglante via le prisme de vision de Deadwood Dick et de son compère Black Hat Jack. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la narration fonctionne plutôt bien, dans la mesure où Boselli alterne entre traits d’humour corrosif et scènes d’action particulièrement violentes, tout en respectant la réalité historique de cette seconde bataille d’Adobe Falls. Du côté des dessins, Stefano Andreucci n’a rien à envier à ses prédécesseurs. Il délivre des planches en noir et blanc énergiques et bien agencée. Au final, ce 3ème tome de Deadwood Dick se place dans la droite lignée des deux précédents volumes et délivre une histoire brute sous une toile de fond historique, sans concession et hautement accrocheuse.