L'histoire :
Après maintes aventures et épreuves difficiles, Guilio, Odi, Ozgur ainsi que le rapace Izard posent leurs valises chez un vieil alchimiste du nom de Melkior. Guilio garde précieusement avec lui ses deux boules vertes. Pendant ce temps, Arknos le magicien surveille de loin le convoi de Kréorn, ce magicien possesseur de deux autres boules vertes et en quête de celle de Guilio. Il fait nuit noir, quand soudain le ciel s’embrase à l’horizon. Arknos assiste de loin à une illumination. Dès l’aube, il se rend sur le lieu de l’embrasement et découvre le convoi de Kréorn complètement grillé. Il semble évident que le puissant magicien vient d’être la victime de plus fort que lui. Seul un dragon très puissant a pu le détruire ainsi. Un dragon avide de richesses, voire de quelque chose de plus puissant. Giulio, de son côté, fait de curieux cauchemars. Il rêve qu’un dragon le poursuit puis le grille à son tour. De ce fait, Guilio s’intéresse aux dragons et cherche dans les vieux grimoires tout ce qui parle d’eux. Quelques temps plus tard, Arknos rend visite à Guilio et ses amis. Il vient leur raconter ce que le dragon a fait à Kréorn, mais aussi les mettre en garde contre celui-ci…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce quatrième opus des aventures de Guilio imaginé et dessiné par Laurent Parcelier il y a plus de 20 ans, est remis en couleurs par Samuel Epié de belle façon. Dans un bel élan patrimonial, les éditions Paquet font donc redécouvrir les aventures fantastiques du jeune Guilio en quête de mystérieuses boules vertes aux pouvoirs magiques. Depuis 3 tomes, Parcelier fait cheminer ses personnages dans un univers fantastique proche de celui de l’heroïc-fantasy. Il poursuit cette quête avec une aventure menant Guilio dans une nouvelle contrée, où il veut dénicher un puissant dragon. L’originalité de l’histoire n’est pas optimale, évidement... En matière de dragons, Tolkien a déjà tout écrit depuis longtemps. Cependant, la façon dont Parcelier mène ses personnages et la quête des boules vertes rend cette histoire attachante et bien sûr intrigante. Son dessin possède un style Propre, remarquablement épuré dans les traits, mais très efficaces dans les décors. Il porte son histoire à merveille et le rendu des nouvelles couleurs d’Epié assure à l’ensemble un équilibre idéal. On attend évidemment la suite de cette quête du jeune Guilio, mais surtout le fameux mot de la fin sur cette malédiction des boules vertes...