L'histoire :
Un homme arpente les sommets neigeux afin d’atteindre une montagne sur laquelle se trouve une profonde crevasse. Une fois devant, il jette à l’intérieur une boule verte qui tombe dans l’eau d’une rivière souterraine, puis disparaît dans une succession de chutes d'eau. Quelques semaines plus tard, dans la demeure d’Odi, Guilio prend un bain, tandis que son ami poursuit ses expériences de magie. Odi s’énerve, car il lui manque un ingrédient indispensable pour réussir son élixir d’immortalité. En effet, il a besoin du sable blanc de l’île d’Ovaya, un sable très rare à trouver. Guilio lui propose de partir en chercher. Malheureusement, ils ne savent pas où aller... La seule personne qui puisse éventuellement en avoir est la sorcière Herminias. Ils partent donc sans tarder la retrouver au cœur de la forêt. Une fois sur place, la sorcière les reçoit dans son étrange demeure. Malheureusement, elle n’a plus de sable. Elle leur indique néanmoins un endroit où ils peuvent en dénicher. Celui-ci se situe dans la ville d’Ondoria, dans la boutique « Lazuli ». Cependant, ils doivent prendre beaucoup de précautions pour se rendre là-bas, car la ville jouit d’une très mauvaise réputation...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième tome des aventures de Guilio imaginé par Laurent Parcelier et mis en couleur par Samuel Epié, nous entraîne au cœur d’une cité pleine de dangers. En effet, la surprise dans cette aventure, c’est que les boules vertes mises en sécurité dans la tour repartent d'emblée dans la nature. Puis pour moteur narratif, Giulio accompagne son ami Odi dans sa quête du sable blanc d’Ovaya. Ceci les mène dans la ville d’Ondoria, dans laquelle l’instabilité politique règne. Parcelier met donc Guilio face à de lourdes responsabilités, mais son héros va faire preuve de courage et surtout de malice dans sa façon de procéder. L'intrigue demeure, car les boules vertes vont encore faire des leur, semant encore une fois le mystère autour d’elles. Il semble que Guilio soit prédestiné à croiser la route de ces boules. On n'en dira pas plus... quoique la fin de l’album révèle une surprise de taille, qui présage une suite très prometteuse. Le dessin de Parcelier, désormais recolorisé par Samuel Epié, reste à la hauteur des deux premiers albums. Un graphisme léger, des personnages aux traits simples, mais efficaces, et des mises en scènes parfaitement maîtrisées insufflent une qualité supplémentaire à la trame un tantinet linéaire de cette histoire pleine de fantaisie.