L'histoire :
Au sommet d’une tour, un magicien parle à ses confrères du pouvoir des sept boules vertes et se remémore les évènements qui conduisirent à la création de ces boules. Ainsi, le créateur, un magicien puissant et immortel du nom de Hori, imagina ces boules pour y enfermer tous ses pouvoirs. Avant de décider de mourir, il jeta par le monde ses boules, mais laissa un testament indiquant que celui qui rassemblerait trois des boules, hériterait de toute sa puissance. Or les boules ont une durée de vie limitée. Aujourd’hui, il ne reste plus que quatre boules de part le monde. Kréorn, un magicien malfaisant, possède déjà deux de ces boules. Il court après la dernière et notamment celle que détient la confrérie des magiciens. II est donc du devoir de la confrérie des magiciens de récupérer la derrière boule avant le méchant Kréorn. Pendant ce temps, Guilio et son compagnon Ozgur tentent de traverser la mer sur un radeau de fortune. Par dépit, Guilio se débarrasse de sa boule verte en la jetant dans la mer. Ils doivent alors affronter une tempête qui les pousse contre le rivage...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mu par une pointe de nostalgie, l'éditeur Pierre Paquet poursuit la réédition de La malédiction des sept boules vertes publiée à l’origine chez Casterman. Dans ce second opus, le héros Guilio poursuit son voyage jusqu’à découvrir que sa fameuse boule verte fait partie d’une quête vers un pouvoir immense. Après un premier tome évasif et mystérieux quant à la nature desdites boules vertes, le scénariste Laurent Parcelier nous plonge donc enfin au cœur du sujet, en expliquant la légende. On comprend alors la puissance contenue par ces boules, mais aussi l’enjeu qui découle de leur réunion. Il semble que Guilio ne soit pas mêlé par hasard à cette affaire, puisqu’il tisse une relation étrange avec sa boule... Cette aventure fantastique imaginée puise sans doute de son inspiration dans le célèbre Seigneur des anneaux... voire dans le manga Dragon Ball. On retrouve l’opposition classique du bien contre le mal, la quête des boules, ainsi que leur pouvoir sur le porteur de la boule. Les magiciens sont omniprésents, ainsi que les forces du mal, au travers d’animaux noirs comme des chats. Le dessin à la ligne claire, dévoilant des décors enchanteurs et majestueux, se montre des plus agréables pour nous accompagner. D'autant que la colorisation a entièrement été refaite par Samuel Epié à l'occasion de cette réédition. Ce second tome réussi donne bien envie de connaitre la suite de l’aventure et son dénouement...