L'histoire :
C’est la fête du nouvel an dans la ville. Les gens se déguisent et sortent dans les rues. Guilio échange son masque à cornes contre celui d’un pierrot lunaire portant le symbole de la chouette. Ce masque lui rappelle une vieille histoire dans un pays lointain. Guilio est un jeune garçon qui a déjà moult aventures à son actif. Il a déjà possédé trois boules sur les sept qui existent. Il passe le plus clair de son temps à marcher et voir le monde. Encore une fois, il quitte ses amis Odi, Ozgur et Melkior pour partir sur les routes. En chemin, il rencontre un jeune garçon sur le quai du port. Son rêve est de naviguer jusqu’au bout du monde et voir la mer basculer dans le vide. Guilio lui promet de l’emmener un jour avec lui sur la mer. Mais pour le moment, il s’en retourne chez ses amis car le temps s'est bien écoulé depuis son départ. Il se rend chez Odi. Ce dernier est devenu un grand magicien, mais il a vieilli alors que Guilio n’a pas pris une ride…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Paquet finissent ici de rééditer la série fantastique en cinq tomes de Laurent Parcelier, toujours re-colorisée de belle manière par Samuel Epié. Ce cinquième tome marque la fin de l’histoire de Guilio, jeune homme possesseur de trois boules vertes sur les sept existantes. Parcelier boucle son histoire avec un tour de passe-passe scénariste plutôt original. Il termine la quête en associant la malédiction de sept boules vertes et celle de son immortalité naissante. En effet, notre héros semble immortel, mais il n’en connait pas vraiment la raison. La réponse viendra à la fin, bien sûr, au terme d’un périple surprenant, parfois étrange... et quelque peu confus. Le dessin de Parcelier garde cependant toujours son charme et sa fluidité des débuts. Il développe beaucoup de décors et d’originalité dans leur création. On se laisse vraiment charmer par ce graphisme plein de fantaisie et de poésie. Une série à découvrir ou à redécouvrir pour les plus anciens car elle a le mérite de sortir des sentiers habituels de l’heroïc-fantasy.
