L'histoire :
Margot rend visite à ses parents, alors en plein déménagement. Elle monte au grenier pour y jeter un œil, car il est enfin vidé de tout son bric-à-brac. Elle tombe alors sur une malle contenant tous ses jouets d’enfance. Puis elle aperçoit dans un coin sa voiture à pédale, une cox. Elle se souvient alors du noël où elle a reçu ce fameux cadeau, prémisse à sa passion actuelle pour les automobiles. Son père arrive dans le grenier pour savoir s'il peut tout jeter à la poubelle. Finalement, Margot emporte tout, en priorité sa voiture à pédales retrouvée. Elle ne se souvenait pas que cette auto était d’une aussi belle qualité. A vrai dire, elle ressemble plus à un modèle réduit qu’à un jouet. Margot demande à son père si ce jouet vient bien du magasin de monsieur Clément, mais celui-ci semble agacé par toutes ses questions. Margot charge donc le tout dans sa voiture de fonction, puis se rend directement chez le marchand de jouet pour lui poser quelques questions sur cette voiture à pédales. Monsieur Clément assure à Margot qu’il n’a pas vendu ce modèle à pédales de Volkswagen. D'ailleurs celui-ci porte une véritable plaque de fabrication d’usine. Margot remarque alors sous le châssis, un numéro et une ville : Hambourg…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En solo pour la première fois, Olivier Marin propose une histoire complète de Margot, la journaliste entreprenante d’Auto Revue. Cette fois, notre héroïne va mener une enquête très particulière sur un de ses propres jouet d’enfance, une auto à pédales Coccinelle, qui la turlupine de moult questions. Une nouvelle enquête se dessine dès lors pour elle, plus personnelle, mais dont l’intrigue la conduira jusqu'en Allemagne, dans la fameuse usine de Wolfsburg. Marin emmène ses lecteurs au cœur de l’usine Volkswagen, reliant l’histoire de cette marque allemande avec le passé familial de sa journaliste. En bémol narratif, on déplore que les évolutions de l’enquête apparaissent parfois faciles pour Margot, ressemblant plus à un jeu de pistes qu’à de véritables investigations. Sur le plan visuel, c'est nettement plus engageant : l’auteur utilise un dessin très classique, une ligne claire ad hoc pour enluminer son récit. Le style est impeccable, soigné, précis dans les décors et respectueux des différentes époques historiques développées. L’accent graphique se précise en particulier sur les modèles automobiles représentées. Chaque marque de voitures est parfaitement identifiable pour les amateurs éclairés qui seront ravis de cette balade historique dans le berceau de Volkswagen.