L'histoire :
Un squelette moustachu remet son crâne en place et prévient le lecteur : si celui-ci est prêt à trembler de terreur, et à faire dresser ses cheveux sur son crâne, alors il peut commencer l'histoire de la maison des sorcières... Sinon, il peut revenir dans quelques années. Trois enfants se retrouvent, c'est Halloween, et ils comparent leurs déguisements. L'une est déguisée en sorcière (elle a enfin trouvé la touche finale de son déguisement : le balai), l'un s'est transformé en vampire et l'autre s'est caché derrière un drap pour devenir un fantôme. Quand soudain, arrive dans la chambre... une adulte ! Elle trouve leurs déguisements mignons, mais pas effrayants. Elle va aller préparer le film d'horreur, mais ils ne pourront le regarder qu'à une seule condition : qu'ils prouvent qu'ils ne sont pas des poules mouillées trouillardes ! Elle leur donne une mission. Ils devront lui ramener une sucrerie de la maison des sorcières. La légende raconte que chaque année, pour Halloween, le fantôme d'une des jumelles disparues dans la maison, rend visite à sa sœur qui y est restée, effrayant au passage les enfants téméraires qui se sont risqués à y entrer. La petite fille sorcière est partante, le vampire et le fantôme un peu moins... Mais c'est Halloween, l'occasion de surmonter ses peurs !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Paquet proposent, dans leur nouvelle collection jeunesse Canailles, une histoire pour frissonner, juste à temps pour la période de l'automne, et d'Halloween qui approchent. Benou et Charles Dutertre livrent une histoire pour les jeunes lecteurs, pour se faire peur, juste un petit peu ! Ici, trois enfants relèvent le défi qui leur a été lancé : se rendre dans une vieille maison qui semble abandonnée et entourée de légendes effrayantes. Courageux mais pas très téméraires, ils vont tenter de surmonter leurs peurs, et de ramener quelques friandises, pour montrer qu'ils ne sont pas des bébés et qu'ils peuvent regarder un film d'horreur. Le scénario est bien mené, il peut même être lu oralement. Le narrateur, un squelette qui parle, et que nous devrions retrouver dans d'autres tomes pour nous raconter d'autres histoires mystérieuses, s'adresse directement au lecteur. Il ouvre et clôt l'album, et permet de plonger tête la première dans cet univers. Les dessins sont simplifiés et colorés. Ils contrebalancent l'ambiance du scénario, en dédramatisant et en égayant tout ça. Le petit format permet d'emmener cette lecture partout, et pourquoi pas, de raconter cette histoire autour d'un feu de camp pour Halloween.