L'histoire :
Petit-Breton, à bord de sa nouvelle voiture, une Ford V8, emmène Jacques Gipar à Angoulême pour assister au Grand Prix. En effet, grâce à un de ses amis, Petit-Breton a récupéré deux super places au premier rang pour les courses, pas loin des stands. La course fait rage, Gipar et Petit-Breton sont aux premières loges, quand soudain, une des voitures quitte la route et se renverse devant les tribunes. Aussitôt, Gipar passe par dessus la barrière, afin de sortir le pilote inconscient du véhicule. Les secours arrivent pour prendre le relai, tandis que la course reprend. Un peu plus tard, Gipar et Petit-Breton se rendent au stand afin de prendre des nouvelles du pilote accidenté. Ils observent la carcasse de la voiture en attendant la venue du conducteur. Petit-Breton remarque alors un impact étrange sur une des vitres latérales. Jacques Gipar, pendant ce temps, rencontre le pilote qui va mieux. Il lui pose quelques questions afin de comprendre la cause de son accident lors de la course. A ce moment, Petit-Breton leur montre l’impact sur la vitre du véhicule qui semble être causé par une balle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 11ème tome des Aventures de Jacques Gipar, journaliste de choc de France Enquêtes, Thierry Dubois et Jean-Luc Delvaux nous emmènent en Charente, dans la ville d’Angoulême à l’occasion du Grand Prix de 1956. Petit rappel : cette série met en avant l'époque des fifties, au travers des véhicules de l’époque. Le journaliste Jacques Gipar ne rate pas une occasion pour dénicher un scoop. Il a du nez pour ça et un sacré culot pour parfois prendre des risques, ce qui met en colère au passage son chef et les forces de l’ordre. Ici, il va mener l’enquête entre Angoulême, la nationale 10 et la Belgique, via le nord de la France. Gipar et son acolyte Petit-Breton sont donc sur les traces d’un trafic de voitures volées qui semble être finalement... plus que ça. Evidemment, Thierry Dubois ajoute des rebondissements et des surprises pour ajouter de l'intrigue au récit. Quelques courses poursuites, des coups de feu et autres automobiles accidentées pimentent l’enquête d’un Gipar toujours efficace. Le dessin à la ligne claire de Jean-Luc Delvaux reste lui aussi d'une belle régularité. Il retranscrit visuellement l’époque des années cinquante. Les automobiles et autres véhicules sont parfaitement réalisés et identifiables pour les amateurs. La fin de l’album, comme à chaque fois, révèle une page documentée de photos anciennes et du trajet sur carte réalisée lors de cette aventure.