L'histoire :
Bob Leclerc vient de fêter ses 157 ans, l'occasion pour lui de se rappeler que quelques années auparavant, en 1959, il avait essayé d'arrêter l'invasion de la planète terre par des Martiens. Les premiers souvenirs commencent à ressurgir alors qu’il tient le livre dans lequel il a consigné tout cela. Il revoit alors son quartier, le vieux cinéma et les gens de cette époque. C'était l'été où deux policiers, dont William Panzer, menaient l'enquête contre un dangereux violeur de 16 ans. A l'époque, tout le monde allait manger chez Québec Hot Dog. Or un soir, pendant que Bob était allé soulager sa vessie aux toilettes, Sam Tremblay, un jeune garçon s'effondre à côté de lui. Il lui avoue être poursuivi par Panzer et son acolyte, car il fait partie d'une organisation secrète essayant d'empêcher l'invasion martienne. Bob l’aide alors et l'emmène se faire soigner chez un de ses anciens subordonnés, lorsqu'il était dans l'armée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouveau venu dans la collection au coin arrondie Discover de Paquet, l’auteur québécois Grégoire Bouchard nous propose de découvrir le destin d’un ancien pilote de chasse qui, en 2057 se met à repenser à ses jeunes années. Notamment, lorsqu’il fit tout pour empêcher une invasion de martiens à l’apparence humaine. Il est assez étonnant de voir cette histoire mélangeant deux ambiances, futuriste et années 50. Ce contraste est relativement bien illustré : les cases sont suffisamment grandes pour apprécier le soin apporté aux décors. Les visages sont un peu particuliers, dotés de nombreux traits… mais on s’y fait rapidement. Malgré cet aspect visuel de qualité, on ne peut s’empêcher de trouver le découpage poussif. On a un peu l’impression d’assister à une soirée diapo. Quant au scénario, si le postulat est intéressant, on ne peut pas dire qu’on se passionne pour l’histoire tellement l’auteur dilue son intrigue au sein d’un volume trop épais (150 pages) tant et si bien que l’ennuie guette à chaque page. Ce premier opus manque donc cruellement de rythme, autant visuellement que narrativement. C’est d’autant plus dommage que l’ambiance était assez réussie…