L'histoire :
L'Ecosse, ses montagnes, ses lacs… Ce voyage en voiture depuis Londres avait pris des allures de départ en vacances. Arrivée dans cette petite bourgade des Highlands, c'est sans hésitation que Miss Mac Millan entre dans l'auberge du « Black dog and green duck ». Elle avoue à l'aubergiste chercher plus ou moins un ami qui séjourne dans la région. Des hurlements, suivis de près par un chat en furie qui lui saute immédiatement dans les bras, indique clairement à la jeune femme qu' Arbuckle est dans le coin : il s'agit bien de la caractérielle Miss Hudson, la chatte de l'inspecteur du Scotland Yard. Ce dernier est parti en promenade après avoir loué un costume de chasse, un fusil et un chien à l'aubergiste. La lisière du bois offre un point de vue remarquable sur l'hôpital psychiatrique Greenhengh, la célèbre institution dirigée par son ex-épouse Mildred. Tous les récents meurtres liés au Stevenson Club mènent à cet endroit… Arbuckle soupçonne malheureusement une implication de Mildred dans toute cette affaire.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ainsi s'achève ce diptyque, première œuvre d'Etienne Willem, qui démontre dès le départ un certain talent pour la narration et le dessin. Ce deuxième volet réserve bien des surprises… Bien plus compliquée que ce que le premier tome laissait paraître, cette aventure regorge de multiples rebondissements qui, ficelés de manière assez habile, permettent un rythme assez soutenu où actions et découvertes s'enchaînent sans temps morts. Le graphisme séduisant de l'auteur offre un cadre convainquant à des personnages aux traits expressifs et soignés. Bizarrement, les couleurs semblent moins travaillées que sur l'album précédent, alors que le coloriste Ramon Pantoja est toujours aux commandes. On ne retrouve alors que trop peu cette atmosphère veloutée qui donnait une ambiance british tout à fait probante. Est ce l'effet des Highlands ?