L'histoire :
On sait que la poule au pot nous vient d’Henri IV, que l’on doit le cassoulet à Catherine de Médicis et le sandwich du Lord du même nom. Mais connait-on tous les détails de ces recettes ? Sous Louis XVI, Antoine-Auguste Parmentier plante le fameux tubercule et fait garder ses champs de Neuilly-sur-Seine par des soldats. Si c’est gardé, c’est que c’est précieux ! Et hop, en un tour de main, voilà que la patate obtient ses lettres de noblesse et entre au Panthéon des légumes les plus cuisinés. Il faut bien avouer, d’ailleurs, que la pomme de terre est nettement meilleure que ses feuilles ! Accommodée de viande et d’oignons, la pomme de terre réduite en purée devient un plat complet et immortalise à jamais Antoine-Auguste Parmentier. Comme bien des recettes, la tarte Tatin nous vient d’un magistral loupé. Au XIXème siècle, à Lamotte-Beuvron, Stéphanie et Caroline Tatin tiennent un hôtel-restaurant. Lorsqu’un jour, patatras, la tarte se renversa. Ainsi naquit la tarte Tatin, une spécialité de tous les foyers français…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entre bande-dessinée et récit historique, voici un livre bien alléchant. Comme souvent dans les ouvrages des éditions Petit à Petit, Histoire(s) de cuisine est – cerise sur le gâteau – fort bien documenté. Fidèle à sa ligne éditoriale, l’éditeur rend ici l’Histoire accessible à tous. Dans ce recueil, 15 recettes sont décrites et « épluchées » par Alexandrine Cortez et aussitôt mises en scène en bandes dessinées par 13 dessinateurs différents, chacun avec sa pâte (haha). Malgré la mise en page qui ajoute du rythme au classique recueil de recettes, les griffes artistiques hétérogènes ne permettent pas de lier le tout. Dommage. Egalement, de nombreuses redites pas forcément utiles se font entre la mise en lumière historique et le récit par la bande dessinée. Du coup, on garde le meilleur et on profite des recettes pour réviser nos classiques. Histoire(s) de cuisine est finalement plus un livre de recettes qu’une bande dessinée.