L'histoire :
Parfois, un match de foot n’est pas une partie de plaisir. Il faut partir de bonne heure le matin, souvent avec le minibus du sponsor. Serrée comme des sardines, l’équipe met des plombes avant d’arriver sur le lieu du match. Seul le coach semble bien motivé à faire cette rencontre, alors qu’il pleut des cordes. Il assure d’ailleurs à l’équipe que ça va être une partie de plaisir. Une fois sur place, la découverte du terrain fait froid dans le dos. Plus pourri que ça, y’a pas ! L’entraineur adverse accueille tout le monde comme il se doit, en précisant que pour les lignes manquantes du terrain, quelques cônes vont suffire. Il ajoute aussi que pour les filets, il faut pas tirer trop fort, afin d’éviter que le ballon termine dans la rivière. La découverte du vestiaire n’est pas mieux. Pas de chauffage et pas d’eau chaude. Le match se passe dans la boue et les flaques, mais avec une victoire quand même pour les invités. Après la douche, c’est la surprise du chef, ceux qui reçoivent invitent tout le monde pour un dîner bien mérité et surtout bien arrosé. Le retour se fait tard…dans la nuit et entrecoupé d’arrêts imprévus…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Petit à Petit présentent le second tome de leur série humoristique des Footeux du dimanche, imaginée par Fob et Olivier Petit, avec une mise en image de Gérard Berthelot. Comme le titre l’indique, cette série se consacre aux amateurs du ballon rond et plus particulièrement à ceux qui font vivre les (petits) clubs dans les (petites) villes comme à la campagne. A l’aide de nombreuses anecdotes authentiques, les auteurs retranscrivent ces histoires sous formes de courts récits humoristiques. Ici le gag fonctionne en une, deux ou trois planches. Evidemment, les anecdotes se rappellent à ceux qui ont pratiqué le foot en amateur dans les petits clubs. La narration cherche bien sûr à amuser et à tourner en dérision les personnages concernés. Ainsi, joueurs, entraineurs, arbitres et présidents en ont pour leur numéro… de maillot. Au dessin, Gérard Berthelot utilise un graphisme idoine et simple, un trait semi-réaliste un tantinet rigide, surtout pour les personnages. Le style manque de fluidité ce qui n'aide pas à emporter le rythme narratif et, malheureusement, le comique de situation.