L'histoire :
Les amis Rosalie, Mia, Enzo et Arthur vont visiter le zoo. Etant donné que le parc est interdit aux animaux, c’est la mamie de Rosalie qui gardera leur chien Rocky à l’extérieur. Cependant, après s’être assise sur un banc public, la mamie s’endort. Rocky en profite pour s’échapper et pénétrer dans l’enceinte du zoo par une conduite d’évacuation des eaux. Le chien redoute en effet que son petit maître Arthur puisse être agressé par un félin sauvage ! Pendant ce temps, les enfants découvrent les spécificités du flamant rose (son pigment de plume vient de son alimentation), de la girafe (dont le cou mesure 2 mètres environ) et apprenne à distinguer les éléphants d’Afrique de ceux d’Asie (par la taille des oreilles et la teinte de leur cuir). Peu après qu’ils aient quitté l’enclos des éléphants, Rocky y fait son apparition. Au début, il a une peur panique de la pachyderme Christy (62 ans). Puis au moment d’un contact avec sa trompe, la vieille femelle lui communique son irrépressible envie d’évasion. Affecté par la tristesse de Christy, Rocky n’aura de cesse que de l’aider à s’enfuir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Non, ici, Rocky n’est pas un boxeur américain avec l’arcade sanguinolente et la lèvre supérieure qui rebique. Rocky est un nouveau venu dans le paysage bédéphile franco-belge, un petit chien domestique émule de Bill dans Boule et Bill, qui accompagne un groupe de quatre enfants dans des aventures pédagogiques et… un brin moralisatrices. La vocation humaniste et jeunesse de l’éditeur Pfefferkorn (tututute, sans postillonner, siouplait) est néanmoins louable et réussie. Dans ce tome 2, notre ami Rocky est beaucoup plus présent que dans le tome 1 qui sort en parallèle. Ici, touché par la tristesse d’une éléphante avec laquelle il a communiqué par la pensée (et hop, une énhaurme facilité pesée-emballée), il l’aide à s’évader de son zoo. En marge de cette intrigue gentillette de fonds, les jeunes héros prennent quant à eux soin de divulguer 2 ou 3 notions zoologiques. Surtout, ils abordent en classe des principes moraux sur la liberté, intention réelle de ce petit album. Pour illustrer ce propos, le scénariste Stephan Valentin s’appuie sur l’enfermement des animaux dans le zoo ou l’odieuse exposition dans des cages des premiers kanaks en Europe à l’exposition universelle de 1931. La narration est un peu lourde et naïve, mais la finalité est louable et humaniste. Le dessin de Jean-Claude Gibert est quant à lui très basique… mais relativement fluide, étant donné le format étriqué (format livre de poche) et la quantité d’infos à faire passer.